La quantité récoltée jusqu'au 15 du mois courant est estimée à 57 200 q, dont 27 000 d'olives à huile, soit un rendement de 52 q/ha. Le regain d'intérêt pour la culture des olives dans la wilaya de Aïn Defla commence à porter ses fruits, selon un responsable de la direction locale des services agricoles (DSA). Pour rappel, cette filière avait été quasiment abandonnée durant la période du terrorisme, à l'instar d'autres activités relevant du secteur de l'agriculture. Ces dernières années, la superficie réservée à cette culture a nettement augmenté. Celle-ci est passée en effet de 1186 ha durant la campagne 1997 /1998, à 6560 ha en 2008/2009. Pour la saison en cours, la récolte porte sur 2400 ha sur une superficie totale de l'ordre de 6665 ha réservée à l'oliveraie, a indiqué la même source. Plusieurs facteurs ont contribué à redynamiser cette filière, en plus de l'amélioration de la situation sécuritaire. Il s'agit en premier lieu des actions initiées par l'Etat pour fixer les populations rurales dans leur région, en mettant les moyens financiers nécessaires à la réhabilitation des activités agricoles. Par ailleurs, les facteurs climatiques (bonne pluviométrie) ont également contribué à faire réussir les récents programmes destinés à l'oléiculture. Il y a lieu aussi de signaler l'apport de 7 pépiniéristes, lesquels fournissent des quantités non négligeables de plants d'oliviers. A signaler que la campagne 2010 pour la récolte des olives se poursuit dans de bonnes conditions, selon la DSA. L'on s'attend ainsi au terme de cette saison à une récolte de quelque 120 000 q, dont 63 600 d'olives de table et 56 000 d'olives destinées aux huileries, soit un rendement moyen estimé à 50 q/ha. La quantité récoltée jusqu'au 15 du mois courant est estimée à 57 200 q, dont 27 000 d'olives à huile, soit un rendement de 52 q/ha. A noter que les oliveraies sont plantées au niveau des 36 communes que compte la wilaya de Aïn Defla et plus particulièrement dans les localités de Sidi Lakhdar, Aïn Soltane, Ben Allel, Boumedfaâ, Arib et Aïn Lechiekh. Parallèlement à la relance de cette filière, il y a également lieu de signaler l'implantation de 6 huileries privées. Pour autant, ces structures s'avèrent actuellement insuffisantes, eu égard à la quantité produite, ce qui pousse des agriculteurs à recourir aux unités de transformation situées hors de la wilaya, nous a indiqué le président de la Chambre d'agriculture. Ce dernier en appelle aux jeunes porteurs de projets afin qu'ils investissent dans ce créneau. En attendant, le consommateur, lui, rêve de pouvoir accéder à de l'huile d'olive de qualité à un prix abordable, ce qui est loin d'être le cas actuellement.