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Le cyclone arabe terrasse le GME
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Publié dans El Watan le 16 - 03 - 2011

En très peu de temps, le monde a fini par connaître l'émirat de Bahreïn pour au moins deux éléments. Le premier, ce sont les troubles qui s'y déroulent depuis plusieurs jours. Le second, lui, est intimement lié puisque marqué par les troupes saoudiennes aux côtés des forces bahreïnies. Il serait difficile de dire que cela intervient dans le cadre du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Bahreïn ne faisant pas face à une agression extérieure. Mais la crise, à laquelle il fait face, est quant à elle marquée par une réelle complexité, avec des revendications liées aux droits de l'homme, mais aussi l'application du principe de la majorité, et quelque part, cela rappelle l'Irak où la communauté numériquement la plus forte s'est emparée de tous les leviers du pouvoir.
Qui dans une telle situation, se souvient du, Great Middle East (GME), ou encore le Grand Moyen-Orient, un concept développé au milieu de la décennie écoulée par l'ancien président américain George Bush ? Cela se passait aussi en pleines guerres d'Irak et d'Afghanistan dans lesquelles était fortement engagée l'armée américaine, chargée aussi de promouvoir la démocratie, une idée respectable si d'emblée elle ne portait pas en elle de forts éléments de suspicion. De l'Atlantique à l'Afghanistan, disait-on alors, mais pas toutefois de manière univoque, puisque le schéma que son promoteur envisageait de réaliser au pas de charge et sans le moindre état d'âme comportait quelques blancs, objets alors de tant de méfiance et de controverse. Ou encore une sélection que l'histoire démentira quelques années plus tard. Certains Etats apparaissaient, contre tout bon sens, comme des îlots de démocratie. Avec à la clé, de chaudes tapes sur l'épaule, une place parmi les grands le temps d'un sommet, et même à organiser des réunions liées justement à l'usage et au respect des libertés. Ainsi en était-il en 2005 du sommet de l'ONU sur les sociétés de l'information tenu en Tunisie, là où justement, le pouvoir en place restreignait l'accès aux nouvelles technologies. Autant de bons points attribués arbitrairement, car sans rapport avec la réalité.
Les peuples ont alors remis les pendules à l'heure et dévoilé bien des réalités qui ne pouvaient échapper aux amis déclarés, à moins d'une incroyable cécité. Et celle-ci ne semble pas improbable au regard de la manière avec laquelle elle est abordée par le monde occidental.
La crise libyenne en a révélé toute l'étendue, à moins que là, ce qui se traduirait par tergiversations, serait bien autre chose. A croire alors que cet Occident refuse le changement dans cette partie du monde, ou semble le craindre, en raison des bouleversements que cela va inévitablement entraîner. Au plus fort de la révolte en Egypte, il en est qui se posaient une seule et unique question, celle concernant l'avenir de l'accord de paix égypto-israélien. Et si une telle question était posée, c'est parce qu'il est avéré qu'une autorité légitime n'irait jamais contre la volonté de sa propre opinion. Avec les manifestations, le monde aura peut-être droit à plus de vérité.


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