Seulement une vingtaine de ressortissants Algériens installés au Japon a souhaité quitter le pays du Soleil levant, a révélé à elwatan.com, un repsonsable de la cellule de veille et de suivi au niveau du ministère des Affaires Etrangères. Selon ce responsable, des passagers Algériens n'ont jamais été livrés à eux-même à l'aéroport d'Osaka car "aucun regroupement de ressortissants Algériens n'a été organisé par les autorités consulaires Algériennes". Mais malgré cela, jusqu'à mardi, les ressortissants Algériens établis au Japon ne sont toujours pas rapatriés en Algérie. Depuis mercredi dernier, le ministère des Affaires étrangères a annoncé, dans un communiqué, qu'un "avion spécial" a été mobilisé pour le rapatriement des membres de la communauté algérienne établie au Japon. Cependant, cet avion spécial n'a jamais pu atterrir sur la piste de l'aéroport d'Osaka. Et pour cause, les autorités japonaises, a appris elwatan.com de la part de sources bien informées, n'ont pas accordé les autorisations de survol à l'avion d'Air Algérie car celle-ci aurait mal formulé sa demande. En effet, dans la mesure où aucune ligne régulière n'existe entre l'Algérie et le Japon, Air Algérie a cherché à rapatrier près des ressortissants Algériens à Osaka avec le Vol 3600 qui relie Alger à Pékin deux fois par semaine. Mais pour cela, la direction de l'aviation civile Algérienne et Air Algérie sont dans l'obligation de déposer des demandes pour obtenir des autorisations de survol et d'aterrissage auprés des autorités nipponnes. Dans ces demandes, Air Algérie devait fournir des informations sur l'Itinéraire emprunté par l'avion, des détails sur l'état de l'appareil, la composition de l'équipage, etc,. Malheureusement, au lieu de procéder comme il convient à la demande de ces autorisations, Air Algérie, soulignent nos sources, a demandé des créneaux horaires, ce qu'on appelle des "Slop" dans le jargon de l'aviation, aux autorités japonaises. Ces dernières en l'absence d'un accord avec les autorités de l'aviation civile algériennes, ne pouvaient nullement répondre favorablement à la demande introduite par Air Algérie. Par conséquent, vendredi, le vol qui devait récupérer à partir de Pékin les ressortissants Algériens de l'aéroport d'Osaka n'a pas pu effectuer sa mission. Dimanche, un autre vol a quitté Alger pour Pekin. Et lundi, il est rentré bredouille car les autorités japonaises ont refusé qu'il atterrisse à Osaka faute d'une autorisaton de survol. Contactée, mardi, par nos soins, la cellule de communication d'Air Algérie s'est contentée en guise de réaction de nous demander d'envoyer nos questions par fax ! Elle n'a donc ni confirmé ni infirmé ces informations. Toutefois, de son côté, le ministère des Affaires Etrangères a démenti catégoriquement ces informations en signalant que pour rapatrier les ressortissants Algériens du Japon "il fallait trouver un prestataire de service au niveau de l'aéroport d'Osaka, mais cet aéroport était saturé à cause des opérations d'évacuation" menées par plusieurs pays, précise un responsable de la cellule de suivi et de veille au ministère des Affaires Etrangères. "L'ambassadeur Algérien a Tokyo a été instruit des lors de prendre en charge les ressortissants Algériens désireux de quitter le Japon en leur offrant des billets d'avions émis par les autres compagnies étrangères qui desservent le Japon", souligne encore notre source, qui précise que seulement une vingtaine de personne, parmi les 280 Algériens recensés au Japon, a émis le voeu de quitter ce pays. "Et à peine la moitié de ces ressortissants regagneront Alger à partir de demain", précise-t-on en dernier lieu.