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Comment David Pearce voit le changement en Algérie
Ancien ambasssadeur US à Alger
Publié dans El Watan le 26 - 03 - 2011

A l'inverse des nombreux think tanks occidentaux qui se sont montrés récemment sceptiques concernant l'évolution de la situation politique et économique de l'Algérie, l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, David Pearce, se dit plutôt optimiste quant à l'avenir du pays.
Durant ma mission en Algérie, j'ai eu à visiter beaucoup de régions et j'ai rencontré beaucoup de personnes et pas uniquement des responsables. Je peux dire que le peuple algérien a beaucoup de talent. C'est pour cela que je reste optimiste quant à l'avenir de l'Algérie», a-t-il confié, jeudi, lors d'une conférence de presse bilan animée au siège de son ambassade. David Pearce, dont le mandat arrive à échéance, a néanmoins prévenu que l'Algérie n'était pas «immunisée» contre les changements qui affectent actuellement le monde arabe.
A la question de savoir pourquoi, justement, le vent de contestation, qui a soufflé sur nombre de pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, a jusque-là épargné l'Algérie, le diplomate américain – qui vient de se voir confier par le département d'Etat la dure mission de gérer l'ambassade américaine à Kaboul en Afghanistan – a expliqué que «la manière, dont ces changements ou ces révoltes pour la liberté et la dignité ont lieu, varie en fonction des circonstances de chaque pays». Toutefois, il fera remarquer que le débat a été lancé en Algérie. A ce propos, M. Pearce a qualifié de «positive» la levée de l'Etat d'urgence tout en disant espérer que cette décision sera suivie par d'autres mesures aussi positives surtout dans le domaine de la liberté d'expression, de rassemblement et d'association. «Le changement dans la région reflète les ambitions des peuples. Ces ambitions sont très importantes. Elles doivent être prises en compte par les Etats», a ajouté le diplomate américain.
Ecartant l'idée que son départ soit lié à l'affaire WikiLeaks, l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger a souhaité, par ailleurs, que le changement, dans le cas de l'Algérie, se fasse de manière pacifique et dans un esprit de tolérance, car «ce qui se passe ici aura un impact sur toute la région». Il a suggéré l'idée, en outre, que le changement pourrait prendre encore du temps. Mais l'idéal, selon lui, serait quand même que les aspirations de la société soient prises en charge «tôt». «C'est vrai qu'il y aura un changement. Mais il est vrai aussi que les points de vue diffèrent sur la manière dont ce changement devrait avoir lieu. C'est tout à fait normal. C'est cela la démocratie (…). Il faudra gérer ces divergences dans un esprit de tolérance. Il est très important de savoir écouter. Si on perd un débat politique aujourd'hui, et bien sachez que l'on peut le gagner demain. Le plus important est d'être prêt pour dialoguer à tout moment», a conseillé M. Pearce.
Les Américains gênés par la bureaucratie
Pour ce qui est du bilan des deux années passées en Algérie, David Pearce a assuré avoir été traité avec «courtoisie» et avoir rencontré tous les responsables qu'il a sollicités. Il regrettera tout de même le poids de la «bureaucratie» qui a pour effet de compliquer le travail. «(…) Bien entendu, il y a de la bureaucratie en Algérie. Les choses ne se font pas facilement ici. Mais nous avons persévéré et nous persévérons», a-t-il déclaré, tout en se montrant satisfait du résultat de son mandat à la tête de l'ambassade des Etats-Unis à Alger. Un mandat caractérisé par une amélioration sensible de la coopération algéro-américaine dans de nombreux domaines.
Au-delà, le diplomate américain a tenu à indiquer que sa priorité en venant en Algérie était surtout d'«augmenter le niveau ainsi que la fréquence des contacts entre les deux pays». «C'est vrai que les articles de presse sont bons, mais ne reflètent pas vraiment l'idée que l'on voudrait se faire d'un peuple ou d'un pays. Il est difficile d'avoir une idée claire tant qu'il n'y a pas eu ce contact direct. C'est la raison pour laquelle j'ai privilégié le contact personnel et direct. Cette démarche répond à notre souci de bien faire passer notre message», a-t-il soutenu.
Dans la foulée, David Pearce a fait savoir que l'Algérie – qui devient le pays le plus grand d'Afrique après le référendum du Sud Soudan – bénéficie d'une «attention particulière» de la part des Etats-Unis eu égard à son «poids» et à son «influence» sur la région, à sa superficie et l'importance de sa population. D'où, a-t-il ajouté, ce souci de Washington de faire en sorte que les contacts entre les deux pays soient fréquents.
Au sujet de la récente déclaration de la secrétaire d'Etat dans laquelle elle a qualifié de «sérieuse» et «crédible» la proposition d'autonomie faite par les Marocains aux Sahraouis, M. Pearce a estimé que celle-ci «reflète la politique habituelle des Etats-Unis».
A l'occasion, il a démenti l'idée selon laquelle le dossier du Sahara ne ferait pas actuellement consensus au sein de l'Administration américaine. Le diplomate américain a indiqué que son pays «a toujours soutenu les efforts du SG des Nations unies ainsi que ceux de son envoyé spécial, Christopher Ross, et encouragé les parties à négocier et à coopérer».


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