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Les policiers radiés réclament leur réintégration
Lors d'un rassemblement à la place des Martyrs
Publié dans El Watan le 11 - 04 - 2011

5670 cas de radiation «arbitraire» ont été recensés depuis quelques années. Les protestataires ont dénoncé le silence du directeur général de la Sûreté nationale sur ce dossier.
Plusieurs centaines d'anciens policiers ont tenu, hier, un rassemblement à la place des Martyrs pour exiger leur réintégration dans le corps de la police. Radiés «abusivement», les protestataires ont dénoncé le silence de la DGSN sur ce dossier. Il s'agit, pour les protestataires, «d'expulsions injustifiées pour une grande partie des cas». 5670 cas de radiation «arbitraire» sont recensés depuis quelques années, explique-t-on également.
M. H. Mohammed raconte nerveusement, sous un soleil de plomb, comment, suite à une dénonciation «calomnieuse» de son supérieur hiérarchique, il s'est retrouvé radié sans aucune ressource et stigmatisé à vie. Montrant les traces de balles reçues alors qu'il participait à une opération antiterroriste à l'intérieur du pays, cet ex-policier, la cinquantaine bien entamée, réclame «juste le droit de travailler». Pour ces anciens agents de l'ordre, la DGSN «devrait sérieusement ouvrir le dossier de ces radiations et les étudier au cas par cas». Car selon les témoignages recueillis sur place, «beaucoup d'anomalies» entachent cette procédure qui a coupé court à la seule ressource financière de nombreuses familles. «Pour venir ici à Alger, j'ai dû emprunter de l'argent pour payer le déplacement à partir de M'sila et je me suis juré que je ne rentrerais pas bredouille», lâche un protestataire.
D'autres racontent «l'aberration» vécue par des milliers de policiers qui ont fait l'objet de poursuites devant la justice et qui, de ce fait, se retrouvent radiés de la police. «La justice m'a innocenté, mais ma réintégration est impossible avec le système actuel», précise Slimane, la trentaine. «Je suis perdu alors que je n'ai commis aucun mal. Même si je postule ailleurs, personne ne voudra m'employer puisque mon dossier est entaché de cette radiation, même si la justice m'a blanchi des faits qui m'étaient reprochés.»
Les frondeurs pointent du doigt l'absence de moyens juridiques permettant à un policier de se défendre. «Le policier dépend de la bonne conscience de ses responsables hiérarchiques. C'est de la hogra. Si les policiers étaient représentés par un syndicat, nous ne serions pas expulsés de la corporation pour des raisons dérisoires», affirme un protestataire, qui explique qu'une absence injustifiée lui a coûté son poste de travail.
Aux yeux des protestataires, l'absence d'un syndicat a renforcé «le pouvoir de l'administration». «Hier, nous étions la chair à canon dans les opérations de lutte contre le terrorisme, on nous refusait même le droit de voir nos enfants ; aujourd'hui, que l'on n'a plus besoin de nous, on est bons à être jetés dehors pour les plus futiles des causes», s'indigne un groupe de protestataires.
La direction générale a reçu, dans l'après-midi d'hier, des représentants des policiers radiés : «Il nous a été proposé de nous placer comme agents de sécurité ailleurs, ce que nous avons refusé», explique-t-on également. Les ex-policiers sont unanimes : «Nous ne quitterons la place des Martyrs qu'à l'aboutissement de notre revendication !»


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