A chaque printemps, au moment de la floraison, les agriculteurs constatent avec amertume qu'une autre partie de leur cerisaie a dépéri. Le «coupable» est le Capnode, un insecte qui est en train de décimer l'une des principales sources de revenus pour les agriculteurs de haute montagne. Dans les champs, les carcasses de cerisiers morts sont de plus en plus nombreuses, au grand dam de leurs propriétaires.Le fumier équin, comme traitement naturel, tout comme ces nombreux produits vendus à prix fort dans le commerce ont, semble-t-il, une efficacité limitée. «Quel que soit le remède qu'on préconise, il reste inefficient devant l'absence de traitement global de l'arboriculture de la région», estime un agriculteur, précisant que l'insecte se déplace rapidement et peut infester, à nouveau, les arbres traités dès la saison suivante, si le traitement n'est pas correctement effectué dans les propriétés voisines. «Une action de lutte pour l'année 2011» aurait été retenue par les services concernés de la wilaya, apprend-on. La période de traitement, qui débute à la fin du mois de mai, ne doit pas être ratée, sous peine de voir ledit virus continuer à décimer du cerisier. Assistant, impuissants, à la disparition de leurs arbres fruitiers, les paysans arboriculteurs de montagne crient leur détresse à l'endroit des autorités compétentes pour y remédier en urgence.
