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Retour aux frontières de 1967
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Publié dans El Watan le 21 - 05 - 2011

Les Palestiniens connaissent, depuis jeudi, un peu plus l'approche du président américain en ce qui concerne le règlement de leur drame. Barack Obama, qui a dit, déjà depuis son élection, qu'il était en faveur de la solution à deux Etats, a, effectivement, apporté une importante précision, abandonnant le flou qui entourait ce principe. «Les frontières d'Israël et de la Palestine devraient être fondées sur les lignes de 1967, avec des échanges sur lesquels les deux parties seraient d'accord, afin d'établir des frontières sûres et reconnues pour les deux Etats», a déclaré M. Obama. Ce qui n'est pas totalement nouveau, puisque lors du processus de paix qu'elle avait lancé en 1991, l'Administration américaine, dirigée alors par George Bush père, avait décidé que les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité servent de base de règlement.
Ces résolutions, adoptées à la suite de la guerre israélo-arabe de juin 1967, appelaient au retrait des troupes israéliennes des territoires arabes qu'elles occupaient et au retour des réfugiés palestiniens. L'approche ne se veut pas rigide, puisqu'il est question d'échange de territoires ou encore d'arrangements territoriaux, souvent évoqués dans les différents rounds de négociations, mais jamais appliqués en l'absence d'accord global. Mais visiblement, tout n'a pas été dit, car comment convaincre et même persuader Israël d'accepter un plan qu'il s'est empressé de rejeter peu de temps après le discours de M. Obama ? Plus que cela, et le procédé n'est pas nouveau, Israël a approuvé la construction de 1520 nouveaux logements dans deux quartiers de colonisation juive dans la partie orientale annexée de la ville sainte d'El Qods. La décision a été annoncée, alors même que M. Obama prononçait son discours.
Tandis que leur leader appelait Israël à «donner au processus de paix la chance qu'il mérite», les Palestiniens développent une approche qui évacue toute forme de résignation, celle, bien entendu, qui les amènerait à lier leurs espoirs aux positions des autres quant à leur drame. Ils l'avaient fait en 1993 – sans la moindre médiation, disait-on alors – pour sortir de l'impasse le processus de paix lancé en 1991. Cela a donné l'«Accord d'Oslo».
Il n'en reste que quelques bribes, un alibi, selon les Palestiniens qui menacent de s'en défaire. Le message a été lancé par le président de l'Autorité palestinienne lassé de compter les marques de sympathie qui ne constituent aucunement des engagements, et encore moins des actes concrets qui aideraient à appliquer la légalité internationale. C'est justement ce dont les Palestiniens ont le plus besoin pour recouvrer leurs droits nationaux. Et le chemin le plus court, viennent-ils à constater, est cette même légalité incarnée par les Nations unies, bien entendu, après avoir tiré le bilan des multiples négociations. Dans une tribune publiée mardi par le New York Times, deux jours avant le discours du président américain, le président palestinien Mahmoud Abbas se montre résolu à demander la reconnaissance de la Palestine à l'ONU en septembre, affirmant qu'«il ne faut pas y voir une manœuvre». Tirant les conclusions de la faillite des pourparlers de paix lancés en septembre 2010 sous les auspices de Washington, il remarque que «ni la pression politique ni les promesses de récompense par les Etats-Unis n'ont fait cesser le programme de colonisation d'Israël». Indéniablement, M. Obama a introduit des éléments importants, alors que les Israéliens entendent se prévaloir de promesses de «compensations territoriales» faites lors du retrait de leurs troupes de la bande de Ghaza en 2004. Rien de tout cela dans le discours
d'Obama.


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