Plus de 25 000 véhicules empruntent quotidiennement le centre-ville, engendrant des bouchons inextricables. Rouler aisément sur certains grands axes urbains à Mila et Chelghoum Laïd notamment, relève de la quadrature du cercle. Les automobilistes empruntant ces itinéraires sont quotidiennement confrontés à un véritable parcours du combattant. Des embouteillages monstres, générant de sérieux désagréments aux riverains, se forment régulièrement sur ces itinéraires. Le centre-ville du chef-lieu de wilaya étouffe sous le passage de milliers d'usagers, surtout durant la période estivale, où un flux exceptionnel d'estivants transitant sur ce passage pour rallier le littoral jijelien ou en revenir. Un vrai casse-tête qui a nécessité la mise en place d'un dispositif policier permanent au niveau des grands carrefours pour y réglementer la circulation. Questionné à ce sujet, un automobiliste a répondu que «la ville de Mila est saturée face au rush incessant de centaines de routiers et autres passagers. Les responsables en charge du dossier sont plus que jamais interpellés sur l'urgence de la mise en œuvre d'un nouveau plan de circulation». La première agglomération de la wilaya, Chelghoum Laïd en l'occurrence, n'est pas en reste non plus. La mise en service de l'autoroute n'a pas donné les effets escomptés, en raison, semble-t-il, de l'absence de stations-service et d'infrastructures de base sur cette voie. Selon une estimation officielle, plus de 25 000 véhicules empruntent quotidiennement le centre-ville, engendrant des bouchons inextricables avec tout ce que cela induit comme pollution environnementale et agression sonore. A quand donc la fin de la galère ?