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G.W. Bush : Copie conforme de son père
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Publié dans El Watan le 11 - 09 - 2011

Né le 6 juillet 1946, George Walker Bush, fils de George Herbert Walker Bush (président des Etats-Unis de 1989 à 1993), est le 43e président des Etats-Unis, du 20 janvier 2001 au 20 janvier 2009. Membre du Parti républicain, il est entré en politique six ans auparavant, en tant que gouverneur du Texas.
Son élection intervient à un moment où l'économie américaine connaissait un ralentissement. Afin d'y remédier, le républicain Bush favorise la création d'une Zone de libre échange des Amériques (ZLEA), avec tous les Etats du continent à partir de 2005.
Le 11 septembre 2001, le symbole de la puissance économique et financière : le World Trade Center à New York et le Pentagone sont les cibles d'un attentat terroriste. Les deux attentats ont choqué profondément les Américains qui découvrent pour la première fois la vulnérabilité de leur pays. Aussi, George W. Bush déclare la guerre contre le terrorisme international et procède à la mise en place d'une coalition internationale contre ce phénomène.
La réaction des USA ne s'est pas fait attendre. Le 7 octobre, les premières frappes américano-britanniques sur l'Afghanistan commencent dans le cadre d'une opération nommée «Liberté immuable». Bush junior promet l'«expansion de la démocratie dans les pays ciblés. Ainsi, les attaques américaines sont à l'origine de la chute du régime des talibans. La psychose des Américains agrandie par la maladie du charbon qui a suivi les attentats du 11 septembre. L'Administration Bush prend des mesures sécuritaires. Un nouveau ministère de la Sécurité intérieure (Department of Homeland Security) et l'adoption d'une loi antiterroriste, appelée Patriot Act ont été créés. Un projet que la Fédération internationale des droits de l'homme juge dangereux. En décembre 2001, George W. Bush confirme son intention de renforcer le bouclier antimissile.
«Guerre antiterrorisme» et «expansion de la démocratie»,
«Guerre préventive» est le concept adopté par Bush junior pour accomplir ce que son père n'a pas pu achever. En janvier 2002, George W. Bush désigne l'Irak, l'Iran et la Corée du Nord comme «l'axe du mal, armé pour menacer la paix du monde». Bush s'attaque à Saddam Hussein, qu'il accuse de parrainer le terrorisme et de posséder des armes de destruction massive. Le 1er mai, les Américains annoncent la fin des «opérations de combat majeurs» mais sur le terrain, la «guerre contre le terrorisme» se poursuit. Le diplômé de Yale, titulaire également d'un MBA de Harvard, fait passer le décret 13303 donnant l'immunité totale aux compagnies pétrolières en Irak. Tout procès entrepris à l'encontre de ces compagnies est considéré comme nul et non avenu aux Etats-Unis. Faut-il rappeler que le président républicain a débuté sa carrière professionnelle dans l'industrie du pétrole.
L'enlisement de la guerre en Irak, avec son coût matériel et humain ; le scandale d'Abou Ghraib en mai 2004, l'absence de preuves de l'existence d'armes de destruction massive en Irak n'ont pas dissuadé Bush de continuer l'exécution de son plan en Irak. «Personne n'a été aussi malade et aussi en colère que moi quand nous n'avons pas trouvé d'armes de destruction massive», écrit-il dans son livre à propos de la guerre en Irak. Mais, il n'a formulé aucune excuse à l'égard du peuple qu'il a détruit. Car cela laisse entendre «que la décision était mauvaise», déclare-t-il. Sa politique extérieure a été pourtant critiquée, mais cela ne l'a pas empêché de triompher face à John Kerry en 2004.
La fin de son mandat est marquée surtout par la crise des subprimes et la mise en place duplan Poulson pour faire face à la crise financière de 2008. Alors qu'il s'est rendu à Baghdad pour remercier les troupes avant son départ, Bush reçoit un coup de chaussure, pointure 44, en pleine conférence de presse.En lançant ses chaussures, le journaliste irakien hurle : «Voilà ton cadeau d'adieu, espèce de chien ! Ainsi que de la part des veuves, des orphelins et de tous ceux qui sont morts en Irak.» C'est ainsi que le président le plus impopulaire du monde cède sa place en janvier 2009 à Barack Obama.


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