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l'Ansej de Tipaza
L'absence de communication décourage les promoteurs
Publié dans El Watan le 25 - 01 - 2006

Depuis 1998, l'Ansej de la wilaya de Tipaza a délivré 8800 attestations d'éligibilité, seulement 2456 projets ont bénéficié des accords financiers, mais un nombre avoisinant les 2000 projets est opérationnel, selon les déclarations du responsable de l'Ansej de Tipaza.
En matière de chiffres, le crédit cumulé accordé par l'Ansej s'élève à 898 168 401 DA ; le crédit alloué par les banques aux jeunes promoteurs est estimé à 3 343 197 593,78 DA ; tandis que l'apport personnel a atteint le montant de 686 146 DA. C'est à partir de l'année 2003 que les banques ont commencé à se montrer plus compréhensives envers les jeunes promoteurs qui avaient opté pour le dispositif de l'Ansej, sachant que la réglementation leur permet de s'aventurer pour un projet dont le montant ne doit pas dépasser le seuil d'un milliard de centimes. En ce qui concerne la wilaya de Tipaza, les statistiques ont fait ressortir un taux de remboursement qui s'élève à 50%. Cette évolution dans le comportement des banques a incité les jeunes promoteurs à investir dans l'extension de leur projet. Les exemples sont nombreux, illustrant ainsi la réussite dans leur investissement. Bien que tout dépende de l'attitude des banques dans le traitement des dossiers, aujourd'hui l'accord de la banque intervient au bout de quatre mois dès que le dossier est déposé et après avoir pris en considération sérieusement le fonds de garantie de l'Ansej. Ce délai dépassait 12 mois dans le passé. L'accord bancaire ne signifie pas la concrétisation du projet, d'autant plus que beaucoup de jeunes n'arrivent pas à se procurer le montant exigé pour l'apport personnel. Celui-ci constitue un frein pour l'écrasante majorité des jeunes. A l'instar des autres wilayas, plus de 50% des projets opérationnels concernent le secteur des transports (voyageurs, frigorifiques, marchandises). Les prestations de services et la production sont choisies par le reste des jeunes promoteurs. D'ailleurs, en matière de production, on y trouve les activités liées au secteur de l'agriculture. Le secteur du bâtiment fait partie du choix de certains jeunes. Dans le chapitre des prestations, on remarque quelques activités, telles que la restauration, le dégraissage, mais également l'ouverture des cabinets pour les consultations en médecine pour les médecins spécialistes et généralistes. Le secteur de la pêche demeure un créneau convoité. Hélas, les dossiers sont rejetés aujourd'hui, selon les promoteurs et les responsables de l'Ansej, les ports de pêche de la wilaya de Tipaza sont saturés. Pour le moment, la BNA et la BADR sont les banques qui se sont montrées plus actives dans le cadre du dispositif de l'Ansej, viennent ensuite le CPA et la BDL. L'absence de la communication et le désintérêt des autorités locales (APC et daïras) entravent le développement dans la création de l'emploi, en dépit de la disponibilité des multiples perspectives qui ne demandent qu'à être exploitées. Avec l'arrivée d'un nombre très important d'universitaires, le comportement des jeunes promoteurs a évolué. Pour décrocher des marchés à l'échelle locale, les jeunes promoteurs doivent faire face à cette mentalité infecte qui caractérise la passation des marchés publics. Les exemples sont légion, et les promoteurs sont inhabitués à ces pratiques malsaines. Un autre volet qui mérite l'attention, c'est l'absence de la couverture sociale pour les jeunes qui travaillent dans le cadre du dispositif du soutien à l'emploi. Tout un éventail d'offres d'emplois est proposé aux jeunes promoteurs, en théorie. La réalisation des « rêves » demeure laborieuse en raison de la mauvaise volonté affichée par certains bureaucrates et les gestionnaires des affaires publiques locales. La construction de plus de 20 000 logements, la création des 2800 locaux environ, l'aménagement et la réalisation des ports de pêche et les infrastructures liées à l'activité du secteur de la pêche y compris l'aquaculture et les projets de proximité du développement rural sont autant d'opportunités qui laissent prévoir des lueurs d'espoir pour ces milliers de jeunes en quête d'emploi. La mentalité des personnes impliquées dans le dispositif de l'Ansej et la CNAC au sens le plus large doit s'adapter à ce nouveau contexte, avant que la crise ne prenne d'autres proportions dangereuses et dramatiques pour l'équilibre social et l'épanouissement économique de la wilaya de Tipaza. A titre d'exemple, une jeune fille universitaire diplômée n'a pas trouvé mieux que d'être serveuse dans un bar pour subvenir à ses besoins.D'autres filles, absorbées par les vices de la rue, plongent dans la débauche et côtoient des « mâles » pour gagner leur vie et aider leurs famille et enfants qui habitent dans les wilayas lointaines. Rencontrés par nos soins un peu partout, beaucoup de jeunes, découragés et lassés par les discours, ne croient plus à ces dispositifs de prise en charge des jeunes à la recherche d'emploi. En revanche, au niveau de certaines décharges publiques, des petits groupes de jeunes qui avaient quitté les bancs des classes très tôt ont pris tout seuls les initiatives, de surcroît sans investir un dinar, et n'ont pas trouvé mieux que de s'atteler à trier les déchets pour récupérer les articles et les emballages en plastique, pour les vendre par la suite au kilogramme aux unités de transformation. Cela a l'air de bien fonctionner pour ces petits groupes de jeunes avant la construction des centres d'enfouissement technique.

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