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Une gestion des changes loin de refléter la réalité économique
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Publié dans El Watan le 26 - 01 - 2012

La surévaluation d'une monnaie ou sa sous-évaluation sont à l'origine de nombreux conflits commerciaux à l'international. Le cas le plus édifiant étant celui de la Chine à laquelle on reproche une sorte de dumping monétaire.
Car, notons-le, une monnaie dévaluée est un atout à l'export. Encore faut-il disposer d'une base productive et industrielle concurrentielle. Ce n'est pas le cas en Algérie. De l'avis de nombreux économistes, le système de gestion des changes ne reflète en aucun cas la réalité économique du pays. Il y a un consensus à dire que seules les réserves de change garantissent actuellement la stabilisation du taux de change officiel.
Pour l'économiste Abderrahmane Mebtoul, «il existe actuellement une corrélation d'environ 70% entre la valeur actuelle du dinar et ce stock de devises». Et d'ajouter que ce matelas financier permet surtout d'«éviter un dérapage plus important de la valeur du dinar par rapport aux devises, sinon le dinar flotterait à plus de 300 DA pour un euro». Un point de vue partagé par l'économiste auprès de la Banque mondiale, M. Hamidouche, qui critique le système de gestion des changes. Il met à l'index la rigidité de la parité du dinar, laquelle reste soumise «aux contraintes imposées au commerce extérieur malgré l'existence d'un système de change flottant». Cela est essentiellement dû, selon lui, à des conditions de gestion d'une économie fermée. Il plaide ainsi pour plus de flexibilité des taux de change et une convertibilité du dinar, remettant en cause, de fait, les arguments selon lesquels cela pourrait favoriser une fuite massive des capitaux. Pour lui, de tels arguments diminuent nos opérateurs économiques dans leurs capacités à réfléchir l'investissement et tendent à ne les considérer qu'en tant qu'importateurs.
L'économiste de la Banque mondiale considère, dans ce sens, que tout opérateur, quelle que soit sa nature, tend lorsqu'il est réellement confronté aux conditions du marché international (impôts, taxes, contraintes…), est obligé de rentabiliser ses placements et d'investir. «Qui dit investissements, dit dividendes », poursuit l'expert qui précise que cela pourrait avoir un «un impact positif sur la balance des flux financiers et la balance des paiements. On pourrait aussi alors mieux financer l'économie et redynamiser le marché boursier». Il préconise aussi de procéder à une ouverture progressive en permettant en premier lieu aux opérateurs détenteurs de devises d'intervenir sur le marché des changes. C'est «le seul moyen de mettre un terme au marché parallèle et de créer de l'emploi».
M. Hamidouche pense aussi que le véritable problème est surtout idéologique, empêchant toute forme d'ouverture ou de réforme à même de créer les bases d'une compétitivité assise sur les avantages comparatifs.


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