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Hamidou (chanteur de hawzi)
« Mon public a grandi en nombre mais pas en âge »
Publié dans El Watan le 06 - 02 - 2006

De retour au pays depuis juillet 2005, le chanteur hawzi Hamidou sortira d'ici un mois un coffret de dix CD à l'occasion de ses vingt ans de carrière. Dans cet entretien, l'artiste revient sur des souvenirs et son avenir. Un avenir tout tracé, vu son talent.
Vous venez de fêter vos vingt ans de carrière par un concert événement que vous avez donné la semaine dernière à l'auditorium de la radio nationale. Quel bilan faites-vous de toutes ces années de labeur ?
Il est vrai que je viens de fêter mes vingt années de carrière. Je dirais que ces années sont passées comme un éclair. J'ai l'impression d'être à mes débuts. Quand on vit dans le milieu artistique, on ne sent pas le temps s'égrener. Le temps passe vite pour nous autres artistes mais ce qui est bien, c'est qu'on ne se sent pas vieillir. Il y a eu des hauts et des bas. C'est normal, rien n'est gratuit. La musique est un océan. Comme disait le regretté M'hamed E Anka, ma contribution n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan. Je pense qu'en vingt ans de carrière, j'ai beaucoup appris. Je chantais sur une seule tonalité. A présent, je me sens à l'aise. J'arrive à apprivoiser les sons graves. Je travaille avec mes propres timbres vocaux.
Peut-on parler d'un retour définitif ?
Evidemment, il s'agit d'un retour définitif. J'ai tâté le terrain avant de me décider à rentrer au pays. Je faisais des allers-retours réguliers pour, entre autres, que mon public algérien ne m'oublie pas. La France offre, certes, une qualité de vie, mais le charme est dans mon pays.
Vous avez été pour ainsi dire le premier initiateur du rap algérien en 1985 avec notamment le tube Seroual loubia...
C'était une belle époque. En 1985, quand j'ai emprunté le chemin du rap, c'était autre chose. Ce n'est pas le rap de maintenant. Les esprits étaient sclérosés en 1985. Certains ont cru en moi, d'autre pas. Je faisais très souvent l'objet de dissensions. Je passais rarement sur les ondes de certaines chaînes radiophoniques algériennes. Les enfants qui avaient 5 ans en 1985 ont aujourd'hui 25 ans. Ils viennent me voir. Le public ne vieillit pas. Mon public a grandi en nombre mais pas en âge.
N'écartez-vous pas l'idée de reprendre le chemin du rap ?
Justement, j'y pense sérieusement.
Vivez-vous de vos disques et CD ?
Pas du tout. Les chanteurs ne sont pas des fonctionnaires. Je ne vis pas de la vente de mes produits mais des spectacles privés que je donne. Je ne peux pas me permettre d'attendre que l'Etat m'invite pour les fêtes nationales ou religieuses. L'artiste doit compter sur la volonté et surtout la création. Il y a certains chanteurs qui se plaisent à chanter le même tube pendant des années. Il faut qu'il y ait une évolution constante dans l'artistique. Celui qui n'a pas de public doit changer de créneau. Je ne connais aucun pays où l'artiste compte sur l'Etat pour survivre. En France, ce sont les artistes qui ont poussé l'Etat a changé l'ordre des choses.
Votre tournée professionnelle en France en 1998 a été un véritable succès...
Cela a été une belle expérience avec TF1. La tournée a duré de 1998 à 2001. Je suis rentré dans le milieu restreint du show-bizness. J'ai eu la grande chance de rencontrer des stars internationales, à l'image de Céline Dion, Yannick Noah, Carde Frédérique, Patrick Fiori... et autres. J'ai su, à travers cette magnifique tournée, que le succès ne dure pas. En Algérie, j'ai la chance d'avoir autant de succès, même après vingt ans de carrière. A l'étranger, la durée de vie d'un artiste se résume en fonction d'un tube.
Après la sortie de votre coffret, qu'avez-vous l'intention d'apporter à votre public friand de votre musique ?
Je vais attaquer une cassette en langue kabyle. Le choix définitif n'est pas arrêté. Ce seront des reprises, entre autres, de Kamel Hammadi, Amar Azzouz, Arezki Bouzid. Je sortirai également un album comprenant du sentimental algérois.
Vous vous plaisez à exceller dans la reprise de certains grands standards de la musique algérienne...
C'est une façon de préserver le patrimoine musical. Il y a un vide sur le marché national. Quand vous demandez certains titres de chansons à un disquaires, vous n'en trouvez pas. Je sais que certains conservateurs trouvent anormal que je fasse des reprises. Je contribue à ma façon à la sauvegarde de notre musique avec, cependant, un cachet particulier.


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