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De nouveaux textes pour « une consommation durable »
COMMERCIALISATION DE L' Eau minérale
Publié dans El Watan le 23 - 09 - 2004

De nouveaux textes sont en voie de promulgation pour réglementer le marché algérien des eaux minérales, où une vingtaine de marques « cohabitent » au grès des fluctuations de l'offre et de la demande. Les anciens textes, ceux de 1996, seront ainsi revus et corrigés. Oran est l'une des wilayas qui consomment le plus d'eau minérale.
Depuis quelques mois, la guerre de l'eau minérale ronge le quotidien des Oranais. Entre les consommateurs d'une part et les producteurs et industriels de l'autre, l'eau minérale est devenue un enjeu commercial incontestable. Des dizaines de labels et de marques ont fait une entrée fracassante depuis quelques semaines sur le marché local. Cependant et malgré la diversité et la multitude de marques, pour les Oranais, à en croire la tendance actuelle du marché et au-delà de toute publicité, toute eau minérale naturelle est une Saïda et toute eau gazeuse est une Mouzaïa. C'est à ce niveau que la consommation des eaux minérales a sa propre particularité pour les Oranais. On ne consomme plus une eau minérale pour ses vertus, même si elle est recommandée pour « les personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques ainsi que les nourrissons », mais parce que « l'eau potable, celle destinée à la consommation, est d'une qualité médiocre. » C'est malheureusement la principale remarque que font les citoyens, devenus de plus en plus nombreux à acheter la bouteille en PET (matière plastique dure mais assez compressible). Rares sont ceux qui consomment l'eau du robinet destinée exclusivement, faut-il le rappeler, aux tâches ménagères. L'eau « potable » est livrée par les colporteurs et autres propriétaires de « nouvelles boutiques » qui prolifèrent à travers les principales artères de la ville. C'est là une autre remarque malgré « les efforts consentis dans ce domaine pour augmenter la dotation en eau pour atteindre plus de 120 litres par jour », tiennent à préciser les responsables locaux. La guerre des marques Certains chiffres très concordants, notamment des études universitaires et ceux officieux des distributeurs et grossistes, indiquent que la consommation moyenne de l'eau minérale chez l'Oranais a atteint 400 litres par an, soit un peu plus d'un litre par jour. L'eau minérale est devenue incontournable pour la consommation quotidienne. Chez les épiciers, quatre ou cinq marques sont régulièrement vendues, dont deux ont fait leur apparition récemment. En effet, les bouteilles de Saïda, Ifri, Mansourah, Sidi El Kébir et Messerguine sont « concurrencées » par Chifaa et Milok. Côté portefeuille, l'unité équivalente à une contenance de 1,5 litre d'eau coûte entre 25 et 30 DA. L'embouteillage étant également très varié, les « trois litres » sont vendus pour un prix allant de 65 à 80 dinars. Les petites bouteilles de 33 millilitres sont généralement cédées entre 15 et 20 dinars. Néanmoins, même si les étiquettes sur les bouteilles, normalisées et obligatoires depuis une vingtaine d'années, indiquent les vertus de l'eau minérale commercialisée, les citoyens ne connaissent que rarement les compositions minéralogiques et leur impact sur l'organisme. La quasi-totalité de « nos » eaux sont « faiblement minéralisées », selon les indications portées sur les étiquettes (il faut se référer au taux de résidu à 180°C). L'autre indication sur la consommation de l'eau minérale a trait à la quantité gigantesque des déchets plastiques qui constituent 40% des ordures ménagères alors que 75% de ces déchets plastiques sont issus de l'emballage des eaux minérales. De nouveaux textes A propos des nouveaux textes, les dispositions apportées porteront sur des exigences en matière d'exploitation, d'identification et de commercialisation des eaux dites minérales. Les exploitants seront tenus de respecter les « normes pour la protection de l'environnement et le captage des eaux fossilisées ou de sources. » Il faut « sévir contre les pollueurs », nous font remarquer certains universitaires. L'identification d'une eau est indispensable pour connaître l'origine de sa source et sa composition minérale « exacte ». Deux questions restent néanmoins posées : assisterions-nous à un autre type de consommation orientée vers la préservation des nappes et des sources ? L'eau minérale sera-t-elle protégée ? Surtout que cette eau tant convoitée n'est en fait que « celle de la pluie bonifiée par le temps et par l'empreinte des riches sous-sols qu'elle a traversés », rappellent les scientifiques...

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