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La Birmanie, le pays des paradoxes
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Publié dans El Watan le 01 - 04 - 2012

Bangkok (capitale de la Thaïlande voisine) est la seule porte d'entrée depuis l'Europe vers la Birmanie (Union de la République de Myanmar), qui, après avoir été dirigée pendant près d'un demi-siècle par une dictature militaire des plus féroces au monde, est contrainte, depuis quelques mois, de s'ouvrir lentement au monde extérieur.
Birmanie. De notre envoyée spéciale
Le premier signe de cette ouverture a été l'autodissolution, en mars 2011, de la junte militaire dirigée depuis 20 ans par le général Than Shwe et la passation du pouvoir à un ex-général, Thein Sein, qui s'est engagé à promouvoir des réformes économiques, politiques et sociales pour sortir la Birmanie de l'isolement dans lequel l'a confinée le boycott américano-européen pour les violations systématiques des droits de l'homme à l'encontre du peuple birman, la répression de l'opposition qui revendique, sous la houlette de l'emblématique Aung San Suu Kyi, depuis un quart de siècle, l'instauration des libertés démocratiques et des minorités opprimées.
Le second signe d'ouverture c'est la légalisation de la Ligue nationale pour la démocratie, le parti de Aung San Suu Kyi qui a accepté de participer aux élections législatives partielles qui se tiennent aujourd'hui. Celles-ci ne changeront pas fondamentalement la composition du Parlement, mais revêtent une forte charge symbolique, celle du fléchissement d'un régime dictatorial implacable. Aung San Suu Kyi, la Dame, comme l'appellent respectueusement les Birmans, et la LND sont fortement pressenties pour remporter les 48 sièges à pourvoir, 40 à la Chambre basse, six à la Chambre haute et deux dans des Assemblées régionales, afin de remplacer les personnalités élues en novembre 2010 et qui sont depuis devenues ministres ou ministres délégués.
Les militaires et le parti gouvernemental, l'USDP, resteront toutefois majoritaires au Parlement. En effet, dans chacune des deux Assemblées birmanes, un quart des sièges est toujours réservé aux militaires. Une fois élue, Aung San Suu Kyi souhaite engager un dialogue avec les militaires du Parlement pour obtenir une réforme de la Constitution, avant les élections générales prévues en 2015. Cette ouverture du régime birman est toutefois relative. A titre d'exemple, les visas accordés aux journalistes étrangers restent extrêmement rares. Des journalistes étrangers ont pu en bénéficier à la faveur des élections d'aujourd'hui, gage de bonne volonté du nouveau régime. Pour notre part, c'est par le biais d'un voyage touristique, la dernière semaine de février, que nous sommes entrées en Birmanie à partir de Paris.
Et si depuis quelques mois la presse privée birmane peut publier les photos d'Aung San Suu Kyi, et même couvrir sa campagne électorale, la censure préalable n'a pas pour autant disparu. C'est une photographie partielle que nous nous proposons de restituer, mais qui donne un aperçu d'un pays au patrimoine culturel impressionnant et aux paysages fascinants, d'un peuple affable, travailleur, humble, mais qui, dans sa majorité, reste en retrait du progrès technique et technologique, de la modernité, du confort et du bien-être communément répandus sous d'autres contrées, à commencer par les voisins proches, dans un pays qui regorge de ressources naturelles.


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