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Concert de raï à la salle Harcha
Disque rayé !
Publié dans El Watan le 31 - 07 - 2004

« L'artiste algérien est marginalisé. Contrairement à d'autres organisateurs qui ramènent des artistes étrangers, nous, nous avons voulu donner le privilège à nos artistes », avait souligné le responsable de la maison d'édition Mille et Une Nuits lors de la conférence de presse qu'il a tenue, mercredi dernier, au salon d'honneur de la salle Harcha. « L'artiste algérien est marginalisé. Contrairement à d'autres organisateurs qui ramènent des artistes étrangers, nous, nous avons voulu donner le privilège à nos artistes », avait souligné le responsable de la maison d'édition Mille et Une Nuits lors de la conférence de presse qu'il a tenue, mercredi dernier, au salon d'honneur de la salle Harcha.
Le « concert » qui devait être « méga », donc « grandiose », n'aura en tout cas pas lieu. Une désorganisation totale a régné tout au long de ce « spectacle ». D'abord, le ticket d'entrée fixé à 550 et 400 DA par les organisateurs, avec comme bonus, un Nescafé, ce qui a grandement pénalisé les jeunes algériens, « zawaliya », en quête de spectacles et de concerts « défouloirs » et qui n'ont, en fin de compte, pu accéder à la salle Harcha et du coup, décompresser. Ensuite, le déficit criant en publicité aussi bien par le biais du canal de la télévision nationale que par celui de la presse écrite, et pour conclure, le retard grandiose constaté dans la programmation puisque jusqu'à 23h, des quatre artistes annoncés (Cheb Abdou, Houari Dauphin et Réda taliani), seule cheba Sihem s'est manifestée.
Fiasco
Et ce n'est que vers 23h30 qu'un chanteur, Zouhir Chraïti, a pu braver la peur et affronter le public. Il sera suivi par cheb Mounir avec Entiyya taliya quelque temps après, puis cheba Sihem Zaâma twaliya et Matloumounich à 00h15. Déjà à 20h45, soit à 15 minutes du timing annoncé par les organisateurs, il y avait plus d'agents de l'ordre public et d'éléments privés de sécurité réunis que de spectateurs. Un véritable fiasco. La déception se lisait sur tous les visages. Des jeunes ont pris place dans les gradins. D'autres se sont allongés à même le sol et la bâche bleue posée sur le terrain de Harcha, alors que les familles, peu nombreuses il faut le signaler, s'impatientaient déjà. Une scène archaïque était installée. Des techniciens s'affairaient à mettre au point « les dernières retouches » de la balance du son. Un son qui s'avérera, par la suite, d'une qualité très médiocre. L'organisation était loin d'égaler, pour l'exemple, celle du spectacle Layali El Bahdja où la qualité du son, l'éclairage, les effets spéciaux et les prises de vue (travelling avec une caméra aérienne) n'ont rien à envier aux grands concerts des artistes mondialement connus. La scène au Théâtre des verdure a été conçue d'une manière à permettre un contact physique entre le chanteur et son public, ce qui n'a pas été le cas à Harcha, puisque la scène a été surélevée de plus de 2 mètres sans possibilité au chanteur de se diriger vers son public. Ce dernier était « cloîtré » derrière des barrières métalliques de sécurité. Chacun son métier, dirions-nous. Ceux qui ont pu accéder d'une manière ou d'une autre à la salle Harcha ont été déçus sur toute la ligne.
Et voilà le trio... enfin
Ce n'est qu'à 1h que le trio annoncé, cheb Abdou - Houari Dauphin - Réda taliani pointeront leur nez au salon d'honneur. Les têtes d'affiche étaient visiblement très contrariés de participer à cette soirée qui n'a pas drainé le grand public. D'abors Réda taliani avec sa Joséphine et N'hat rassi fe raya (qui n'a pas plus aux gars de Mascara). La star de cet été, dont la chanson fait fureur partout (on ne sait toujours par comment), fera vibrer, enfin la salle, presque vide. Les quelques jeunes présents et les familles encore là ont dansé, balancé et déhanché. Erraya, paraît-il, a de beaux jours devant lui. « Il est très demandé partout », nous dit un connaisseur, bien introduit dans le milieu. Après un nouveau réglage de la balance et de la sonorisation, cheikh Abdou, le boy George algérien entrera en scène. Tout de blanc vêtu, grand dodo, sa quincaillerie d'orfèvre qu'on lui connaît, le geste délicat et efféminé, Abdou étreindra son tour de chant par une big dédicace spécialement pour les Algérois et les... journalistes. Avec Madré Madré, Appel masqué et H'bibi nabghih, Abdou laissera ensuite la place à Houari Dauphin. Sa première chanson il la dédiera aux « zawaliya » et aux Algérois. Vêtu d'un t-shirt blanc et d'un jean noir, le Dauphin à la queue de cheval accélérera le tempo avec Ch'hal nabgi nkalech omri et une parfaite communion entre lui et son public. Ce dernier, malgré la fatigue et le sommeil, reprendra en choeur ses morceaux. Sid Ali Dziri, présent pourtant au salon d'honneur, n'a pas voulu se mouiller. « Si on avait mis ma photo sur la grande affiche, je pourrais vous assurer que tous les quartiers de Belcourt et des Annasser se seraient déplacés à Harcha. Ce spectacle, c'est du n'importe quoi, c'est du bricolage », nous dit-il « modestement ».


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