Le manque de liquidités dans les bureaux de poste à Jijel a encore une fois empêché les retraités de retirer leurs pensions en fin de semaine dernière. Après un mois de patience, le dépit mêlé à un sentiment d'injustice, se lisait sur des visages éprouvés par des longues heures d'attente. Les scènes d'impatience étaient les mêmes à Ouled Bounnar, à l'ouest de la ville, à Harraten, à sa sortie est, ou au centre-ville, où des groupes de retraités se sont formés devant les unités d'Algérie Poste dans l'espoir de voir l'argent arriver. Dans les communes de Sidi Abdelaziz et d'El Ancer, le même constat a été fait par de nombreux témoins. Depuis l'éclatement de cette crise, la date du virement des salaires ou des retraites est devenue un cauchemar pour les usagers du CCP. Devant ce fait accompli, chacun y va de sa gesticulation pour pouvoir effecteur son retrait. De nombreux citoyens n'hésitent plus à Jparcourir de longues distances pour aller chercher, ailleurs, leur argent.
