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Une structure inexploitée
EHS de psychiatrie d'El Maâdher
Publié dans El Watan le 14 - 11 - 2012

Cet hôpital, qui a vu le jour en 2010, avec un coût de réalisation de plus de 1,5 milliard de dinars, ne fonctionne qu'au tiers de ses capacités.
Derrière la sérénité et le calme qui règnent à l'hôpital psychiatrique d'El Maâdher, sis à 20 km à l'est du chef-lieu de wilaya, sourd une tempête d'absurdités liées à la gestion. Ce nouvel hôpital qui a vu le jour en 2010, dont le coût de réalisation s'est élevé à plus de 1,5 milliard de dinars, ne fonctionne qu'au tiers de ses capacités.
En effet, plusieurs structures destinées aux patients restent fermées et inexploitées, et ce pour de multiples raisons qui rivalisent par leurs invraisemblances. Le Pr. Hamid Oukali, chef de service de psychiatrie nouvellement installé, explique que cette incapacité de l'hôpital à prendre en charge plus de patients revient essentiellement au manque d'agents et de personnel paramédical. Selon lui, la structure médicale prend en charge pour le moment seulement quelque 74 patients, alors qu'elle a une capacité de 160 lits. «Tout un pavillon ainsi que les premiers étages de trois autres sont fermés et cette situation nous oblige à refuser plusieurs malades», a-t-il déclaré. Or les malades mentaux courent les rues, pour ne parler que de la ville de Batna, où parfois ils menacent autant les passants que les automobilistes. Toujours selon notre interlocuteur, la spécificité d'un hôpital psychiatrique exige, en plus d'un encadrement médical approprié, la présence d'agents pour assurer la sécurité des patients, souvent dangereux pour eux-mêmes. «Nous sommes disposés à former les agents pour peu qu'ils soient affectés et titulaires du poste», a-t-il dit, ajoutant que «la surveillance de nuit de l'hôpital est assurée par un seul agent de sécurité, ce qui est loin d'être suffisant».
Hamza, un patient interné pour désintoxication, nous raconte que par manque d'agents surveillants, il s'est retrouvé confronté à plusieurs reprises à l'agressivité d'autres malades. «J'ai dû me débrouiller comme je pouvais pour sauvegarder mon intégrité physique», nous a-t-il affirmé. En outre, le service de placement judiciaire et administratif est fermé pour les mêmes raisons. «Tous les prisonniers souffrant de maladie mentale, sont transférés vers le centre hospitalier d'Oued El Athmania (wilaya de Mila), alors que tout un pavillon leur est consacré», nous révèle le professeur. Le budget alloué à l'EHS d'El Madher est, selon notre interlocuteur, en deçà du coût de la gestion d'un hôpital de cette envergure. Il est juste suffisant pour un service de psychiatrie. «C'est une structure universitaire qui a beaucoup de besoins et qui forme des résidents en psychiatrie. On a besoin de plus de moyens pour optimiser l'utilisation de ce centre de repos», a-t-il déclaré. Par ailleurs, plusieurs services de l'hôpital sont gérés par un personnel travaillant dans le cadre des contrats d'aide sociale (DAS). A titre d'exemple, la nourriture des patients est assurée par deux équipes de 3 personnes chacune qui n'ont pas la formation adéquate.
Le secrétariat aussi est assuré par des contractuels de la DAS qui perçoivent, pour rappel, un salaire de 5000 DA/mois. Les autorités responsables de la santé ont été, à maintes reprises, interpellées au sujet de ces problèmes, mais jusqu'à présent aucune réaction n'a eu lieu. Le directeur de la santé publique (DSP), Abdelwahab Reddah, a, pourtant, assuré l'intérim du poste de directeur de l'hôpital psychiatrique, donc le plus à même de résoudre ces problèmes. En vain. Ces soucis, au premier abord, minimes, perdurent et empêchent une prise en charge adéquate des patients. N'y a-t-il pas une solution pour rentabiliser cet hôpital ou est-ce une volonté délibérée de le laisser ainsi à l'abandon ?


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