Hayet Tebbib, adjointe d'éducation au CEM Hassib Youcef, dans la commune d'El Maâdher, après une convalescence de 2 mois, a été surprise de se voir refuser de signer sa reprise du travail par le chef de l'établissement. «Je suis revenu de l'hôpital où j'ai subi une intervention chirurgicale et j'étais surprise par la réaction du directeur». Accompagnée de son mari, elle s'est présentée au bureau d'El Watan avec un gros dossier. D'abord les certificats de maladie, les arrêts de travail, et en sus de tout ça, les bulletins scolaires et autres attestations de succès de tout le cursus de son enfant depuis la première année primaire jusqu'à la 4ème année moyenne. «Les collègues ont observé deux jours d'arrêt de travail, m'accusant de gonfler les notes de mon fils. En fait, c'est le directeur qui les a poussés à cette action car il a un problème avec mon mari», a-t-elle confié. Le mari est également employé comme agent dans le même établissement et il serait à l'origine d'un rapport accablant contre le directeur, dans lequel il l'accuse de détournement de matériel. Selon Mme Tebbib, le responsable du CEM réagit contre moi par représailles. Contacté par téléphone, le chef d'établissement a carrément refusé de répondre à nos interrogations et nous a orienté vers la direction de l'éducation, qui est, selon lui, la seule habilitée à nous répondre. La direction de l'éducation, pour sa part, a fait appel à une commission d'enquête qui sera dépêchée du ministère de l'Education. Aussi abracadabrante qu'elle soit, cette histoire risque d'engendrer des dégâts considérables, où la seule et unique victime est sans conteste le jeune et brillant collégien qui est à deux mois de passer son BEF.