Les participants à l'atelier sur la «critique théâtrale à la lumière des expériences médiatiques», organisé en marge de la 7e édition du Festival du théâtre de Sidi Bel Abbès, ont appelé, hier, en guise de recommandation, les metteurs en scène à avoir plus recours à des textes d'auteurs algériens dans la réalisation de pièces de théâtre. Encadré par le docteur Djamila Mestfa-Zeggaï, l'atelier, dont les travaux se sont tenus du 10 au 16 avril derniers, a relevé le recours «excessif» aux textes du répertoire universel, exhortant les producteurs et metteurs en scène à puiser dans la multitude d'œuvres littéraires (roman, poésie, récit, etc.) réalisés par des auteurs algériens. Les participants à cet atelier, ont également appelé les organisateurs des festivals de théâtre à déployer davantage d'efforts pour promouvoir la critique théâtrale, en multipliant les ateliers de formation en direction des étudiants en arts dramatiques et des journalistes culturels. Ils préconisent, à ce propos, de renouveler ce genre d'expérience afin de favoriser une «critique de l'explication», celle qui se base sur l'argumentation et fait appel à des outils théoriques. Ce qui fait défaut au théâtre algérien, selon le Dr Zeggaï, ce sont de véritables critiques capables d'analyser et de fournir des clés pour une analyse globale de la pratique théâtrale. S'agissant des pièces présentées lors de cette 7e édition, les participants à l'atelier de formation ont mis l'accent sur la consolidation de la formation des comédiens (langage corporel et jeu scénique) appelés à monter sur scène et à créer les conditions favorisant des castings efficaces. Selon le Dr Zeggaï, toutes les recommandations émises par l'atelier de crique théâtrale seront bientôt publiés sur le site du Festival de Sidi Bel Abbès.