- Les grands argentiers du G7 ont entamé hier deux jours de discussions sur les moyens de renforcer la reprise, sur fond de vif débat entre les Etats-Unis et l'Europe, à propos de l'austérité. La question monétaire s'annonce également au centre de cette réunion, alors que le dollar s'est hissé pour la première fois en quatre ans au-dessus du seuil des 100 yens face à une monnaie nippone affaiblie par la politique monétaire offensive de la Banque du Japon. «Notre tâche est d'entretenir la reprise (...). Notre réunion a lieu durant une période de plus grande stabilité économique grâce aux mesures prises (...). Mais nous ne pouvons pas considérer la reprise économique mondiale comme acquise», a déclaré le ministre britannique George Osborne en ouvrant la réunion. - Le fisc britannique a annoncé hier avoir lancé, avec ses homologues australien et américain, une vaste enquête internationale après avoir obtenu des fichiers informatiques sur des sociétés offshore créées par des entreprises ou des particuliers pour échapper à l'impôt. «Le gouvernement dispose de 400 gigabits de données qui vont l'aider à traquer ceux qui dissimulent leur fortune offshore. Nous allons débusquer les fraudeurs», a averti le ministre britannique des Finances, George Osborne, sur Twitter alors qu'au moins une centaine de Britanniques sont dans le collimateur. - Le n°1 mondial du platine, Anglo American Platinum (Amplats), a annoncé hier qu'il entendait supprimer 6000 emplois en Afrique du Sud, au risque de susciter une vive réaction des syndicats quelques mois après les violentes grèves qui ont endeuillé le secteur minier du pays. Amplats – une filiale à 80% du conglomérat minier anglo-américain qui extrait près de 40% du platine dans le monde – a précisé que son plan social affecterait essentiellement le bassin de Rustenburg (nord). Cette ville minière, située à 120 km au nord-ouest de Johannesburg, fut l'épicentre d'une vague de grèves sauvages ayant fait une soixantaine de morts dans les mines au deuxième semestre 2012. - L'excédent courant du Japon s'est réduit de 4,3% en mars sur un an à cause de la dépréciation du yen qui relève le coût des importations d'hydrocarbures, a annoncé hier le ministère des Finances japonais. La troisième puissance économique mondiale a dégagé un excédent courant de 1251,2 milliards de yens (9,6 milliards d'euros au taux de change actuel). Sa contraction s'explique par une hausse de 3,9% de la valeur de ses importations, élevée entre autres par un renchérissement de la facture énergétique.