Une délégation des travailleurs du pré emploi et de la DAS, présents par dizaines devant le siège de la wilaya, a demandé, en outre à rencontrer des responsables de la wilaya afin de leurs faire part de leurs doléances. Dés les premières heures de la matinée du lundi, des dizaines de jeunes diplômés recrutés dans le cadre du pré emploi et de la DAS se sont rassemblés devant le siège de la wilaya pour exiger des pouvoirs publics la prise en charge de leurs revendications. Ils dénoncent la politique de l'emploi qualifiée de «politique d'humiliation», le silence des autorités concernées vis-à-vis de leurs doléances et «toutes les formes de répression et d'intimidation exercées par les autorités et l'administration contre cette frange de travailleurs», lit-on dans leur communiqué rendu public, durant la même journée. Une délégation de cette catégorie de travailleurs présents par dizaines devant le siège de la wilaya, a demandé, en outre à rencontrer des responsables de la wilaya afin de leurs faire part de leurs doléances qui tournent autour de 4 points principaux, en l'occurrence «la réinsertion des travailleurs dont les contrats ont pris fin dans leurs postes respectifs, l'intégration de tous les travailleurs CPE et filet social dans leurs postes respectifs, le gel de tous les concours de recrutement jusqu'à l'intégration de l'ensemble des travailleurs exerçant dans ce programme sans oublier la prise en compte des années du pré emploi dans l'évaluation de retraite». «Nos revendications sont légitimes et nous continuerons à demander nos droits jusqu'à satisfaction totale de nos revendications», selon un représentant du Comité du Pré Emploi de Béjaïa. Ils ne sont pas seuls, durant cette matinée, à étaler leurs banderoles sur les murs du siège de la wilaya. De l'autre coté du portail principal du siège, des étudiants de la résidence universitaire Berchiche 2 d'El Kseur ont marqué leur territoire pour dénoncer «l'insécurité qui règne au sein de leur résidence» et réclamer la prise en charge de leurs doléances. «Nous dénonçons fortement les actes de violence qui ont eu lieu au niveau de la cité universitaire de Berchiche 2», déclare un étudiant résident. Il précise que la situation sécuritaire s'est dégradée au niveau de la dite cité depuis une vingtaine de jours suite à la fermeture du restaurant universitaire en période des examens. Les protestataires demandent l'intervention des pouvoirs publics pour rétablir la sécurité au sein de la résidence et la réouverture du restaurant.