Votre retraite annoncée en pleine saison estivale a surpris tout le monde... C'est avec une grande émotion que je vous annonce ma retraite. C'est vrai, habituellement, les athlètes annoncent la retraite en fin de saison, mais ça y est, je n'ai plus envie de poursuivre ma carrière. C'est la vie. Avez-vous senti un malaise sur le plan santé ? Aucunement. Il y a une fin à toute chose. A Helsinki, j'ai dit que je prendrai ma retraite en 2006, donc le moment est venu pour tirer ma révérence. Dure décision, certes, surtout que j'ai passé plus de dix ans dans les meetings mondiaux, mais il y a une fin à tout et il faut parfois choisir de quitter la scène. Qu'allez-vous faire maintenant ? Aujourd'hui, (hier lundi), je vais me déplacer aux Etats-Unis, ensuite je vais entamer une tournée d'adieu à partir du prochain meeting d'Ostrava. Est-il vrai que votre père qui vous avait suivi souvent dans les compétitions s'est opposé à votre décision ? Non pas du tout. Mon père qui m'a encouragé à faire de l'athlétisme sait qu'un jour son fils doit mettre fin à sa carrière. Mes enfants se souviendront longtemps de ce qu'a fait leur père sur les pistes. Et c'est ma plus grande fierté.