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Homologation des véhicules : le ras-le-bol des concessionnaires automobiles
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Publié dans El Watan le 19 - 11 - 2013

Le problème de l'homologation des véhicules en Algérie se pose avec acuité depuis un certain temps.
Les voitures neuves, introduites par les concessionnaires automobiles agréés par l'Etat, obtiennent parfois ce sésame au niveau de la wilaya d'Alger au bout de trois à six mois, «parfois même au bout de neuf mois», selon les dires d'un concessionnaire automobile. La capitale est l'une des wilayas les plus «dures» et les plus «complexes» en termes d'homologation des véhicules neufs. D'ailleurs, la presse nationale, dans les quotidiens ou dans les sites spécialisés d'automobiles, n'ont cessé de tirer la sonnette d'alarme et d'alerter les autorités sur les retards accusés par principalement le service des Mines de la wilaya d'Alger, un service qui dépend du ministère de l'Energie et des Mines. Le cas de l'Opel Astra Sedan 4 portes est des plus édifiants. Selon notre confrère du site spécialisé Bladiautos.com, l'Astra 4 portes est «un exemple parmi des dizaines d'autres modèles qui attendent le o.k des services des Mines», un o.k qui prend des fois près d'une année.
Ce retard dans l'homologation provoque, ainsi à son tour, des retards dans la livraison et c'est le client qui se retrouve «en otage», écrit-il. Pourtant, poursuit le journaliste qui reprend les dires d'un responsable de l'association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), «l'homologation se fait seulement sur la base d'un dossier technique constitué d'une notice descriptive pour chaque type de véhicule ainsi que sur un certificat de conformité délivré par le constructeur, alors pourquoi ce retard ?» «Nous ne possédons pas un cahier des charges clair qui définit les règles d'homologation des véhicules», avait déclaré, en mai 2012, sur les colonnes d'El Watan, Mohamed Baïri, ancien président de l'association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A).
Selon des concessionnaires que nous avons contactés, l'homologation des véhicules au niveau de la wilaya d'Alger où se trouve le siège social de la majorité des concessionnaires automobiles est devenue «un moyen de blocage entre les mains du responsable de l'homologation». «Pour obtenir l'autorisation de commercialiser un nouveau modèle, il faut attendre parfois plusieurs mois. Ce n'est pas normal que ce service puisse faire la loi alors qu'il ne possède aucun laboratoire pour tester les véhicules». Ce même responsable soutient que les concessionnaires de marques chinoises «ne font face à aucun problème d'homologation en dépit du fait que certains de leurs modèles constituent de véritables dangers pour la sécurité routière».
Un autre concessionnaire automobile dénonce ce qu'il appelle les deux poids, deux mesures au niveau de ce service des mines de la wilaya d'Alger. «Il y a des véhicules qui sont homologués sans passer par les test-drives obligatoires». Une accusation difficile à vérifier en l'absence de réaction du service concerné. D'ailleurs, nous avons tenté de joindre les responsables de ce service «pour avoir leur version des faits». Toutes nos tentatives sont restées lettre morte. D'ailleurs, les langues qui se sont déliées ces dernières semaines, à travers la presse notamment, sont unanimes à dire que des responsables de ce service effectuent des missions à l'étranger sans ordre de mission ou titre de sortie de leur tutelle, alors que d'autres ont effectué le pèlerinage aux Lieux Saints de l'Islam, laissant des dizaines de dossiers d'homologation dans les tiroirs.
«Les importations de véhicules sont passées de 30 000 unités au début des années 2000 à plus de 500 000 en 2012, mais le service d'homologation de la direction des mines d'Alger n'a pas évolué, il est resté le même», explique un concessionnaire au journaliste du site TSA. Ce même journaliste affirme que l'Algérie n'a pas actualisé sa réglementation relative à l'homologation des véhicules, en fonction des avancées technologiques de l'industrie automobile. «Du coup, le service des mines dans chaque wilaya agit comme il l'entend, ce qui ouvre la porte à tous les dépassements», soutient un autre concessionnaire.
Mais où est passé le laboratoire d'homologation ?
D'autres concessionnaires affirment qu'en l'absence d'un véritable laboratoire d'homologation des véhicules avec l'ensemble des moyens humains et techniques modernes, ce même service se contente d'une simple balade en guise de test-drive en direction d'une ville du sud du pays. A qui la faute ? «Les véhicules importés sont conformes aux normes algériennes. Cela ne veut pas dire qu'ils sont conformes aux normes des autres pays, principalement les pays européens. Ce n'est pas la faute de l'importateur, encore moins celle du constructeur, qui répond aux lois et exigences du pays», nous avait déclaré l'ex-patron de l'AC2A.
Les députés de l'APN ont voté, mardi dernier, dans le cadre de la loi de finances pour 2014, un amendement portant sur la nécessité pour que les véhicules importés répondent aux normes internationales de sécurité, c'est-à-dire que ces véhicules soient obligatoirement dotés au minimum de deux airbags et de l'ABS. Qu'en est-il des normes internationales en termes d'émission de CO2, des composants ? Pour quelles raisons les laboratoires d'analyses et de certifications n'ont pas vu le jour jusqu'à présent ? Pourquoi ces services sont toujours rattachés au ministère de l'Energie alors qu'ils devaient faire partie de celui des Transports ? Ce sont à toutes ces questions et beaucoup d'autres que les responsables doivent répondre. Notons enfin que l'Association de défense des consommateurs algériens (APOCE) a tiré la sonnette d'alarme et dénoncé le manque de collaboration entre le service de l'homologation et l'Etablissement national de contrôle technique automobile (ENACTA). «L'Enacta est l'établissement le mieux équipé pour homologuer les véhicules neufs», estime Zebdi Mustapha, le président de l'association, en dénonçant les retards dans les tests de conduite qui allongent les délais de livraison des véhicules et pénalisent les consommateurs.


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