Les professionnels des courses qui ont protesté prévoient des actions d'envergure dans les jours à venir. Le grand cafouillage de la Société des courses hippiques et du pari mutuel (SCHPM) continue de plus belle avec, cette fois-ci, en guest-star le tout nouveau ministre de l'Agriculture et du Développement rural. En effet, à en croire le directeur général de la société des courses, M. Nouri aurait exercé des pressions sur sa personne pour attribuer une écurie sise à l'hippodrome de Zemmouri — déjà occupée par un propriétaire — à une dame également propriétaire et qui dispose de deux écuries à l'hippodrome du Caroubier. Dans une correspondance adressée en date du 7 novembre au directeur des infrastructures, M. Retiti réitère sa décision portant «annulation de l'ensemble des contrats locatifs des écuries (…), y compris celui de Madame A. M. K., et ce, dans l'attente de l'assainissement du patrimoine. Mais, bizarrement, dans la même correspondance, il informe le directeur des infrastructures qu'il y joint «le nouveau contrat de location établi au profit de Madame A. M. K.» et l'instruit à ce que cette dernière puisse «bénéficier (…) d'une jouissance paisible des locaux (…)». M. Nouri a-t-il réellement influencé la décision du DG de la société des courses ? Si c'est le cas, les professionnels des courses, qui ont protesté lundi dernier en refusant de courir à l'hippodrome de Zemmouri, «prévoient des actions d'envergure dans les jours qui viennent pour rétablir cet abus d'autorité» et porteront cette affaire «au plus haut niveau de l'Etat» pour que chacun assume ses responsabilités.
