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La vérité d'Albert Camus
Publié dans El Watan le 31 - 05 - 2006

La journaliste Catherine Simon, à travers le quotidien français Le Monde, édition du 5 mai 2006, me fait un procès d'intention, selon lequel j'aurais « accusé Albert Camus d'avoir plagié l'écrivain juif Autrichien Stefan Zweig » et d'un autre côté, la société des études camusiennes, par la plume de sa présidente, Agnès Spiquel, à travers El Watan du 25 mai 2006, ainsi que d'autres critiques qui ne méritent pas d'être citées ici et ceci au sujet du résultat d'une de mes recherches intitulée La vérité sur L'étranger d'Albert Camus.
Le coauteur Stefan et publiée dans les éditions du quotidien El Watan du 23 et 24 avril 2006. Le résultat de cette recherche, on ne peut mieux, dire dérange. Et pourquoi cela ? Et pourquoi n'aurai-je pas le droit de m'écarter des sentiers battus pour aller sur d'autres dimensions ? Jusqu'à la publication du résultat de ma recherche à travers El Watan, aucune interprétation de L'étranger et certaines des plus loufoques, n'a été l'objet de critiques acerbes, si ce n'est celle, il y a quelques années, de l'Anglais Conor Cruise O'Brien qui avait qualifié Albert Camus de raciste, ce qui lui attira la foudre des camusiens. Que ces derniers se rassurent, ils n'ont rien à m'apprendre sur Albert Camus, ce Belcourtois comme moi, ni sur son œuvre, ni sur tout ce qui fut dit et écrit à son encontre, ou par lui-même. Et en tant que spécialiste en communication, mon travail de thèse avait pour base L' étranger et de ce fait, j'ai fait le tour de ce que j' avais à apprendre sur Albert Camus et son œuvre. Et s'il en est qui portent cet auteur prestigieux en leur cœur et bien j'en suis. Et s'il en est qui ont défendu sa part d'algériannité, et bien j'en suis (et pourtant le sujet est bien sensible !) Mais de là à avoir un regard réducteur ou moqueur sur le résultat de ma recherche de manière à lui enlever sa substance scientifique, pas d'accord ! L'étranger est bel et bien une construction, comme le dit Albert Camus lui-même et selon notre démonstration, il l'est effectivement sur la base de l'œuvre de Stefan Zweig. Dire aujourd'hui le contraire, c'est verrouiller les portes de la recherche, à l'instar de Brian. T. Fitch qui voulut déjà les refermer en 1972. Lorsque la vérité est criante et qu'elle a échappé aux mieux placés, il ne faut pas s'étonner que son détenteur soit l'objet de procès d'intention. Si les Camusiens pensent m'apprendre à écrire, il me revient de leur apprendre à lire. Car, assurément, ils ne savent pas lire, puisque notre démonstration n'accusait en rien Albert Camus de plagiat, mais d'avoir véhiculé l'œuvre de Stefan Zweig à travers L'étranger afin de lui permettre de perdurer, étant menacée d'extermination par les nazis. Une noble attitude. L'humaniste n'a pas failli. Quand au reste, ce rendez-vous top secret et les manuscrits de Stefan Zweig confiés pour protection, ce ne sont bien sûr que des hypothèses. Si la recherche ne pose pas d'hypothèses, que fait-elle donc ? Comme c'est facile de venir, avec quelques lignes mal intentionnées, détruire un travail de longue haleine ! Mais, il est évident que ceux qui n'ont pas connu l'extase que procure le résultat d'une recherche, ne peuvent savoir le prix que vaut cette vérité sur L'étranger d'Albert Camus avec son coauteur Stefan Zweig. Il faut être parmi les élus. Ne l'est pas qui veut ! Tout compte fait, la réaction de la société des Camusiens à ma vérité sur L' étranger, m'honore au plus haut point, car ne dit-on pas qu' « il n'y a que la vérité qui blesse » ? Le branle-bas de combat fait autour du résultat de cette recherche prouve que cette vérité ne laisse pas indifférent et donc qu'elle est « vraie » . Le chercheur s'attendait bien sûr à se heurter à l'incompréhension et cela est dans l'ordre des choses, lorsque l'on sait qu'Albert Camus lui-même, à la publication de ce fameux roman, s'est heurté à l'incompréhension des siens (les Français d'Algérie), qui l'ont fustigé de leur haine. Et ensuite, son exil à Lourmarin avait bien pour cause le dénigrement des siens (les Français de France), qui n'ont pu comprendre certains de ses engagements. Et ce sont bien les siens qui ont qualifié Albert Camus de philosophe pour Classe terminale (Jean-Jacques Brochier). Le regard réducteur sur l'œuvre d'Albert Camus a d'abord commencé par ceux-là mêmes qui, aujourd'hui, fustigent celle qui n'a rien fait d'autre qu'essayer de découvrir cette vérité que l'auteur criait de ses vœux (voir Les carnets), afin qu'elle soit enfin dite. L'heure est venue, voilà tout.
Docteur en communication


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