Après une absence de quelques mois, le magazine de bande dessinée algérienne Bendir est de retour sur les étals des bons libraires et buralistes, avec une nouvelle version et une nouvelle équipe. La nouvelle maquette du magazine en question a été dévoilée, mardi matin, lors d'un point de presse tenu au cercle Frantz Fanon, à Riad El Feth. La toute nouvelle directrice de la rédaction, Imène Allal, accompagnée d'une partie de son staff, a présenté la nouvelle formule du magazine. «C'est grâce, dit-elle, au festival international de la bande dessinée que la BD revit. Aujourd'hui, il existe un public attitré et une demande certaine. Pour son troisième lancement, Bendir est présent avec une nouvelle équipe dynamique à l'écoute des jeunes, un nouveau concept plus fun et plus adapté, de nouvelles planches toujours aussi pointues et mettant en avant les jeunes bédéistes et mangakas algériens». En effet, la nouvelle version de Bendir se différencie des précédents numéros par un changement du format, du style de l'écriture et du logo. Les articles sont plus épurés et plus faciles à lire. De même que les sujets traités sont liés à l'actualité. La revue ne traitera pas uniquement de bande dessinée mais également de mangas. La conférencier soulignera que si le magazine est certes bimensuel, une dynamique va être créée sur deux réseaux sociaux, en l'occurrence sur Facebook et Tweeter. Façon singulière de maintenir une meilleure connexion avec le lecteur. Comme Bendir est partenaire du Festival international de la bande dessinée d'Alger, 20% des ventes du magazine seront versés au FIBDA, et ce, pour le compte des cycles d'ateliers d'initiation. Pour rappel, Bendir a été lancé par les éditions Dalimen en 2009, à l'occasion du deuxième Festival de la bande dessinée d'Alger (FIBDA). Compte tenu de l'absence d'agrément, le magazine s'est arrêté un laps de temps pour reprendre le deuxième numéro. Après la publication de 6 numéros, Bendir cesse de paraître une seconde fois à cause du manque d'annonceurs. Les éditions Dalimen ne pouvaient plus assumer les charges.