-Sud-Soudan : 20 morts dans une attaque contre une base des Nations unies L'attaque perpétrée contre une base des Nations unies dans la ville de Bor (Sud-Soudan) a fait au moins 20 morts parmi les réfugiés dans la base et 70 blessés, a annoncé jeudi soir l'ambassadrice américaine à l'ONU, Samantha Power. Les Etats-Unis «condamnent fermement les récentes attaques par des groupes armés au Soudan du Sud», a affirmé Mme Power dans un communiqué. L'ONU avait annoncé auparavant que l'attaque avait fait des dizaines de blessés parmi les 5000 civils réfugiés dans la base, ainsi que deux blessés parmi les Casque bleus qui la protégeaient. «Il s'agit d'une insulte envers la communauté internationale et d'une violation des principes fondamentaux sur la protection des civils», a affirmé Mme Power. Les Etats-Unis vont «coopérer avec leurs partenaires pour établir les responsabilités et s'efforcer de poursuivre en justice les coupables», a conclu Mme Power. -Egypte : Un groupe djihadiste menace Un groupuscule djihadiste peu connu, Ajnad Misr, a revendiqué une série d'attentats en Egypte et menacé de s'en prendre de nouveau aux forces de l'ordre, dans une vidéo postée sur son compte Twitter. Dans cet enregistrement, mis en ligne dans la nuit de jeudi à vendredi, Ajnad Misr (les soldats d'Egypte en arabe) revendique sa responsabilité dans huit attentats perpétrés au Caire depuis le 20 novembre 2013 et promet de nouvelles attaques en représailles aux mauvais traitements subis par les manifestantes islamistes. Depuis que l'armée a destitué, en juillet 2013, le président islamiste Mohamed Morsi, ses partisans manifestent régulièrement, bravant une implacable répression qui a fait au moins 1400 morts, plus de 15 000 arrestations et des centaines de condamnations à mort expéditives. Face à cette campagne, des groupes djihadistes, dont le plus connu, Ansar Beït Al Maqdes, disent s'inspirer d'Al Qaîda pour multiplier les représailles contre les forces de l'ordre. -Tunisie : Marzouki baisse son salaire de deux tiers Le président Moncef Marzouki a annoncé, hier, une baisse de deux tiers de son salaire, au moment où les finances publiques traversent une phase «critique», selon le gouvernement. «Nous faisons face à une crise financière et économique. L'Etat doit être un modèle (...) et c'est pourquoi j'ai décidé de baisser le salaire légal du président de la République (et de le réduire) au tiers de son montant actuel», a déclaré M. Marzouki, cité par un communiqué de la Présidence, sans donner plus de précisions. Le porte-parole de la présidence, Adnane Mansar, avait par le passé indiqué que le président percevait une rémunération mensuelle brute de 30 000 dinars (plus de 13 500 euros), équivalant d'après lui à un net de 20 000 dinars (plus de 9000 euros). M. Marzouki, qui est président depuis fin 2011, a également affirmé avoir «donné des instructions pour davantage de réductions dans les dépenses de la présidence de la République». Le gouvernement a affirmé, la semaine dernière, que les finances publiques étaient «dans une situation difficile, pour ne pas dire critique» et que le ministère des Finances avait pris des «mesures exceptionnelles» pour payer les salaires d'avril 2014.