La dynamique suscitée par la finalisation des phases 2 et 3 de l'étude portant sur l'amélioration des conditions d'élevage dans les parcours sahariens supervisée par le Commissariat au développement de l'agriculture des régions sahariennes (CDARS), sis à Ouargla, a été d'un grand réconfort pour les caméléologues de la région. La formation régionale sur les camélidés ainsi que l'atelier sur la même thématique organisés dernièrement ont eu de très bons échos chez les professionnels qui attendent des résultats concrets de regain d'intérêt pour la filière du dromadaire. Il est à rappeler que l'apport du Commissariat au développement de l'agriculture des régions sahariennes (CDARS) est primordial dans ce sens. Il s'agit en effet d'un établissement public à caractère administratif (EPA) basé à Ouargla, dont la vocation même est le développement de l'agriculture saharienne. Créé par le décret n°86-222 du 2 septembre 1986, il a pour champ d'intervention les neuf wilayas du Sud. Ses principales missions consistent en la supervision de l'application de la politique nationale en matière de développement intégré de l'agriculture dans les régions sahariennes, mener des études, recherches, explorations et tous les autres travaux nécessaires à la connaissance du milieu et de l'agriculture des régions sahariennes, procéder à l'identification et à la délimitation des zones d'intervention en fonction de leurs caractéristiques agropédologiques, élaborer et proposer les programmes de mise en valeur fondés sur les évaluations quantitatives et qualitatives de la ressource en eau et sol, harmoniser et coordonner les actions arrêtées dans les programmes de mise en valeur, et veiller à leur réalisation, proposer toute réglementation intéressant l'agriculture des régions sahariennes, encourager l'intensification de l'agriculture et élargir la surface agricole utile par la mise en valeur, contribuer à la valorisation du patrimoine existant par des actions appropriées.