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Le coup de force des séparatistes
Les pro-russes ont tenu hier leur référendum dans l'Est de l'Ukraine
Publié dans El Watan le 12 - 05 - 2014

L'ancien chancelier allemand, Gerhard Schröder, estime que l'Union européenne était la principale responsable de la crise ukrainienne, obligeant Kiev à choisir entre l'UE et la Russie. Dans l'est de l'Ukraine, les pro-Russes n'ont pas cédé aux pressions des autorités de Kiev et de la communauté internationale.
Comme ils l'avaient prévu, ils ont organisé, hier, un référendum sur l'indépendance des Républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, deux régions frontalières de la Russie, dont les opposants aux nouvelles autorités de Kiev contrôlent les principales villes.
Le référendum a démarré dans le calme à 5h GMT.
Sur les bulletins, figure la question : «Approuvez-vous l'indépendance de la République populaire de Donetsk ?» ou «Approuvez-vous l'indépendance de la République populaire de Lougansk ?».L'organisation du vote et le dépouillement sont entièrement pris en charge par les militants séparatistes. Ils sont d'ailleurs accusés d'avoir opéré un coup de force.
Les habitants de la région de Donetsk qui se sont opposés au projet séparatiste ont tout simplement boycotté le vote. Selon les organisateurs de ce référendum dont l'issue ne fait aucun doute, 1 200 bureaux de vote ont été mis en place pour permettre aux 7,5 millions d'habitants du bassin du Donbass de se prononcer sur leur avenir.
Rapidement de longues files d'électeurs s'étaient formées devant les bureaux de vote des localités concernées par le scrutin. Nombreux d'entre eux ont espéré qu'à terme la République de Donetsk intégrera la Fédération de Russie. Les résultats étaient attendus dans la nuit d'hier à aujourd'hui. A Marioupol, au sud du bassin du Donbass, l'état d'esprit était pour ainsi dire le même.
Le scénario de la Crimée bis repetita
Cependant, la population a quand même eu peur d'un nouveau regain de violences. Cette cité portuaire, sur les bords de la mer d'Azov, a été vendredi le théâtre de violents affrontements entre pro-Russes et militaires ukrainiens qui ont causé la mort de plus de 20 personnes. Aux abords de Sloviansk, les combats ont en revanche repris hier matin. Dans le village d'Andriïvka, au sud de la ville, des combats ont eu lieu entre des séparatistes pro-russes et les soldats ukrainiens qui encerclent la localité depuis l'enclenchement d'une vaste «opération antiterroriste» décrétée par Kiev, le 2 mai dernier.
Ainsi qu'il fallait s'y attendre, les Occidentaux ont condamné la tenue de ces référendums dans l'Est ukrainien.
«Les référendums planifiés dans plusieurs villes dans l'est de l'Ukraine sont illégaux», ont affirmé de concert la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande.
De son côté Kiev a qualifié le vote de «farce criminelle» financée par le Kremlin, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. «Le référendum du 11 mai inspiré, organisé et financé par le Kremlin est juridiquement nul et n'aura aucune conséquence juridique pour l'intégrité territoriale de l'Ukraine», a souligné le ministère. «Les organisateurs de cette farce criminelle ont violé la Constitution et les lois ukrainiennes», a-t-il ajouté.
Les autorités ukrainiennes ont rappelé, en outre, qu'elles demeuraient déterminées à mener à bien dans toute l'Ukraine le scrutin présidentiel anticipé prévu le 25 mai et accusent la Russie de vouloir le faire dérailler. Mais pour les raisons que l'on connaît, le pari paraît tout de même difficile à tenir.
L'ancien chancelier allemand, Gerhard Schröder, a estimé pour sa part que l'Union européenne était la principale responsable de la crise ukrainienne, obligeant Kiev à choisir entre l'UE et la Russie. «Le rattachement de la Crimée est contesté sur le plan du droit international, mais c'est maintenant une réalité. La Crimée a décidé par référendum qu'elle voulait être une région russe. Et cela a été appliqué», a-t-il jugé. Justement, la crainte de Kiev et des Occidentaux est de voir se reproduire dans l'est de l'Ukraine un scénario similaire à celui qui a abouti en mars au rattachement de la Crimée à la Russie. Ce scrutin pourrait effectivement déboucher de facto sur une nouvelle partition du pays. Celle-ci paraît même inéluctable… malgré les menaces occidentales.


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