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Laurent Fabius demain à Alger
Une visite qualifiée de «très importante» par le Quai d'Orsay
Publié dans El Watan le 07 - 06 - 2014

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, effectue une visite officielle de deux jours en Algérie les 8 et 9 juin. «C'est une visite très importante», indiquait mardi dernier le porte-parole du Quai d'Orsay. Cette visite s'inscrit, selon le Quai d'Orsay, dans le contexte de la relance et de la consolidation des relations avec l'Algérie, engagée, en décembre 2012, par la visite d'Etat du président Hollande en Algérie. Il reste que «l'importance» de la visite de Laurent Fabius, qui suit d'une petite poignée de semaines celle de Jean-Yves Le Drian, intervient dans un contexte régional (Sahel et Afrique du Nord) fortement dégradé.
Laurent Fabius rencontrera le président Bouteflika, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, son homologue Ramtane Lamamra, et le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, ainsi que le ministre de l'Industrie, Abdessalem Bouchouareb, a précisé hier le porte-parole du Quai d'Orsay. Ce déplacement, selon le Quai d'Orsay, sera l'occasion de poursuivre les concertations bilatérales sur les questions sécuritaires régionales, et notamment sur le Mali et la Libye.
Les questions économiques occuperont aussi un large segment de ce déplacement. Le ministre sera accompagné d'une délégation d'entrepreneurs français et poursuivra ainsi l'accompagnement des projets de partenariats industriels. Le ministre poursuivra les discussions bilatérales sur l'ensemble des projets de coopération tournés vers la jeunesse, et notamment sur les questions de formation et d'employabilité. Il évoquera aussi les questions relevant des liens humains très denses entre la France et l'Algérie.
Ainsi, à l'examen de la déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay, il apparaît qu'une grande partie de la visite du chef de la diplomatie française sera consacrée à la situation régionale. La visite de M. Fabius et celle effectuée le mois dernier par M. Le Drian, ministre de la Défense, – deux poids lourds du gouvernement français – sont, sans aucun doute, à rapprocher du contexte politique et sécuritaire en Afrique subsaharienne et dans le nord de l'Afrique qui s'est dangereusement détérioré.
Un contexte dont l'Algérie est un pivot nécessaire, souhaité et incontournable de la lutte antiterroriste internationale dans cette partie du monde. Que les autorités françaises présentent l'Algérie comme un pays essentiel dans la région est certes un signe de reconnaissance et de distinction du rôle qu'elle joue dans la recherche de la paix et de la stabilité des pays qui l'entourent, mais ce n'est ni anodin ni gratuit. Devant les parlementaires européens, début février 2013, à Strasbourg, le président François Hollande évoquait avec insistance le rôle de l'Algérie dans la lutte antiterroriste au Sahel, dans la stabilisation politique et le développement socioéconomique de cette région frontalière de l'Algérie. «Nous aurons besoin de l'Algérie pour lutter contre le terrorisme, pour promouvoir le développement du Sahel», pour nouer un «dialogue politique, y compris avec les Touareg», avait souligné le chef de l'Etat français. Et de rappeler que «s'il y a un pays qui a souffert de la barbarie, c'est bien l'Algérie», «qui a été des années et des années confrontée au terrorisme».
Enjeux géostratégiques
L'Algérie a fait un «effort colossal» pour assurer sa sécurité et faire, en sorte que son territoire ne soit pas ciblé de l'extérieur, «de la même manière qu'elle prend des mesures adéquates en vue de contribuer à la sécurité des pays du voisinage», affirme le MAE algérien, Ramtane Lamamra. Faisant référence, dans une interview à Jeune Afrique à «cette ceinture de feu qui encercle l'Algérie, dont les flammes doivent être éteintes en écartant le risque de les voir se propager», il souligne que «ne pas les entretenir porte l'empreinte de la diplomatie algérienne». Et de soutenir que «l'Algérie préconise toujours des solutions démocratiques, négociées en toute responsabilité dans le cadre des principes cardinaux connus de tous», quand il s'agit des pays voisins.
Ramtane Lamamra rappelle aussi que la position traditionnelle de l'Algérie consiste en un appel à toutes les parties concernées pour mettre en place un «dialogue inclusif qui rejette la terreur» pour ramener la paix et favoriser une transition politique sereine, qu'il s'agisse «du Mali, de la Libye ou tout autre pays», a rappelé Ramtane Lamamra (Radio Chaîne III). Alors que la diplomatie algérienne repose sur ces deux principes cardinaux que sont la non- ingérence dans les affaires des Etats, et la non- intervention militaire en dehors des frontières, les autorités algériennes céderont-t-elles à la demande insistante de Paris d'une implication militaire ? Après John Kerry en visite à Alger en pleine campagne présidentielle.
En effet, le secrétaire d'Etat américain avait affirmé que «nous respectons énormément le principe prôné par l'Algérie de non-ingérence dans les affaires internes des pays. Ce principe ne devrait pas constituer un obstacle au lancement de nouvelles perspectives de coopération dans le domaine sécuritaire entre les deux pays».La préservation de la sécurisation des frontières et de la défense de l'intégrité territoriale nationales justifierait-elle alors une intervention militaire algérienne ?


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