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Abdelkader Bouhi : Chanteur de l'amour et de l'amertume
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Publié dans El Watan le 20 - 08 - 2014

Il n'avait que 56 ans quand il avait rejoint sa demeure éternelle, alors que le monde artistique avait encore besoin de lui. Abdelkader Bouhi est une figure emblématique de la scène artistique bougiote, qui s'était imposé grâce à son talent reflété dans ses nombreux titres à succès, dont la célèbre chanson Andallats, anadallats, (où est ma dulcinée ?).
Emigré en France alors qu'il était encore jeune, c'est là qu'il rencontre Salah Saâdaoui, l'un des pionniers de la chanson kabyle qui lui permet de se faire une place dans le monde de la chanson en l'aidant, notamment, à enregistrer son premier album en 1981. Après un court séjour en France, retour au bercail, dans la ville de Béjaïa, qui était chère à ses yeux et dont il ne se séparait jamais que quand il se rendait à ses galas ailleurs. Il y vécut modestement avec sa famille et s'investit dans sa passion préférée.
Abdelkader Bouhi enchaîne les albums jusqu'à en mettre une bonne douzaine sur le marché, qu'il avait lui-même écrits et composés. Un treizième allait sortir si la mort n'avait pas décidé autrement, informe son fils Takfarinas qui prend en main la sortie à titre posthume de l'album.
Fidèle à sa ligne, le chanteur «de l'amour et de l'amertume» reprend dans sa dernière œuvre ses thèmes préférés en dédiant des chansons à l'amour, aux parents et aux fléaux sociaux, plus un hommage au gens qui l'ont soutenu dans sa maladie qui a fini par l'emporter au mois de juin dernier. Ses fans se souviendront de sa musique exceptionnelle, une fusion réussie de sonorités de chaâbi kabyle et celles du flamenco.
De ses paroles bouleversantes accouplées à des mélodies, la plupart du temps dysphoriques qui forment un réquisitoire dressé contre l'injustice sociale, l'indifférence et le primat de l'argent sur les valeurs humaines. Ce monde-là n'était pas celui d'Abdelkader Bouhi. Il préférait la modestie, les petites escapades dans la nature, des rencontres avec des camarades artistes dans les cafés maures de la ville plutôt que les réunions de salon qu'il trouvait un peu snobes à son goût. En lui dédiant la 7e édition du festival de la chanson kabyle, la maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa accomplit un grand travail de reconnaissance et de mémoire envers celui qui défendait un «art pur».


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