Quatorze thèses de master en communication ont été soutenues, en septembre dernier, à la faculté des sciences humaines et sociales de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Il s'agit, en effet, des premiers travaux de recherche en sciences de l'information et communication présentés devant des membres du jury au campus de Tamda, où la filière en question a été introduite depuis quelques années seulement. Mais grâce aux efforts des enseignants et de l'encadrement de la faculté, on constate, aujourd'hui, les fruits d'un travail alléchant, surtout lorsqu'on sait que les étudiants, ayant soutenu leurs travaux, ont abordé des thèmes intéressants. On cite d'ailleurs, à titre d'exemple, Fatiha Redjimi et Zahia Filali qui ont fait, encadrées par Abdelghani Irchèn, une analyse sémiologique des caricatures sur la maladie du président de la République. Ce travail s'est basé aussi sur les caricatures de quatre journaux, dont deux arabophones et deux francophones, El Khabar, Echourouk, Liberté et El Watan. D'autres thèmes d'actualité ont été également traités par les étudiants, à l'image d'un travail sur l'élection présidentielle du 17 avril dernier présenté par Massissilia Moussi et Lydia Bakhouche qui ont réalisé, sous la direction de leur enseignante, Nacéra Houari, une analyse de la couverture de cette échéance électorale par la presse écrite privée. En fait, la filière des sciences de l'information et communication connaît un véritable engouement des étudiants à la recherche d'une spécialité en mesure de leur permettre de trouver des débouchés à la fin de leur cursus d'études supérieures. Ainsi, composé dans sa quasi-totalité de jeunes, le groupe d'enseignants de cette filière s'attelle continuellement, sous la coupe de leur responsable, Samira Mammeri, à adopter des méthodes d'enseignement susceptibles de donner aux étudiants des connaissances nécessaires sur leur avenir professionnel.