La brigade financière et économique de la police judiciaire de Mila a mis fin, le week-end passé, aux agissements néfastes d'une femme qui s'est rendue coupable de plusieurs actes d'escroquerie, de faux et usage de faux et usurpation de personnalité. La mise en cause, ancienne employée de la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) de Mila, virée de son poste pour sa complicité, en 2010, dans une affaire d'escroquerie, se faisait passer pour la directrice de l'antenne de Sétif de la Banque arabe algérienne et a réussi à délester des dizaines de victimes, auxquelles elle promettait des facilités d'accès aux prêts bancaires. Tout a commencé par une plainte déposée par un citoyen de Mila qui a remis à la prétendue banquière une somme de 175 millions de centimes contre une promesse d'un prêt bancaire d'une valeur de 9 milliards. La fausse convention que la pseudo-directrice de banque lui avait remise pour le mettre en confiance a permis aux services de la brigade économique de la police d'identifier la faussaire et de débusquer, par la même, son complice, un homme de 37 ans, employé de la Banque arabe algérienne de Sétif. Après une enquête minutieusement menée par les éléments de la brigade économique de la police, la concernée a été reconnue coupable d'escroquerie, de faux et usage de faux et usurpation de personnalité. La somme monétaire subtilisée à ses victimes est estimée à 3.5 millions de DA, souligne notre source qui précise qu'après une perquisition policière effectuée à son domicile, les enquêteurs ont mis la main sur plusieurs chèques bancaires, dont un au libellé du Trésor public. Présentée devant le tribunal de Mila, elle a été placée sous mandat de dépôt, ainsi que son complice.
