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Plongée dans le monde des maquisards
Parution.Thifra, le village aux trois cents martyrs de Ferhat Ali
Publié dans El Watan le 20 - 01 - 2015

A travers une narration des plus fluides, le lecteur est transporté dans une histoire pathétique et poignante à la fois. Riche de 491 pages, l'auteur, Ferhat Ali, décortique un pan de la guerre de Libération nationale à travers le personnage de Da Vouzid, un maquisard de la première heure. L'incipit du roman Thifra, le village aux trois cents martyrs -publié par les éditions Houma- s'ouvre sur le procès du personnage principal, Da Vouzid, âgé de 63 ans.
Ce dernier est accusé d'avoir violé une fille-mère sans domicile fixe. Ayant un bébé de quelques mois, cette dernière est autorisée par le brave homme, Da Vouzid, à venir changer son bébé de temps en temps dans l'appartement de son hôte situé en plein centre de la capitale. L'accusé, Da Vouzid, se voit même spolié de son appartement de trois pièces par une personne complice, à savoir un officier de police. Comment Da Vouzid aurait pu violer cette SDF alors qu'il est émasculé ? Lors d'un accrochage pendant la guerre de Libération nationale, il sera longuement torturé par les parachutistes de Bigeard.
Traumatisé par l'émasculation qu'il venait de subir, il sera sauvé par la cellule dormante européenne du Grand Alger. Suite à ce drame tragique, il est contraint de quitter sa petite famille et son village natal à Thifra pour se réfugier dans la capitale. Il se met dans la peau d'un autre personnage. Il se fait nommer Si Fayçal. Ce dédoublement de personnalité lui permet un tant soit peu de se construire une autre vie mais son passé le rattrape vite. Ainsi, au bout d'un procès et d'une incarcération des plus pénibles, Da Vouzid est rétabli dans ses droits. Il est reconnu non coupable. Torturé par cette séparation familiale, Da Vouzid fait face à un autre drame, celui d'un accident de voiture.
S'apprêtant à faire la bringue, il prend le volant. Alors qu'il voulait doubler un véhicule en stationnement, sa voiture fit une embardée, venant planter son avant-train dans un plateau de support d'un pont métallique. Alors qu'il est hospitalisé, sa fille biologique, qui est médecin, comprend très vite qu'il s'agit de son père. Les retrouvailles avec le restant de la famille seront des plus émouvantes. Cette narration bien cousue transcende un drame personnel pour venir lever le voile sur la vie du maquisard Da Vouzid. Le lecteur est invité à se replonger dans cette glorieuse histoire de la guerre de Libération nationale. Il raconte les hauts faits d'armes.
A titre illustratif, on découvre l'histoire de cette Algérienne qui a tué un ennemi d'un coup de hache. Un autre fait donne des frissons au dos, celui de cette Française qui a découpé au moment de la Révolution «son petit Kabyle de service». Ce dernier avait touché le manger de ses chiens. Elle l'a ainsi tué, dépecé et coupé en morceaux pour ses chiens. Mieux encore, l'auteur tente de soulever une polémique en revenant sur l'histoire des dix-sept corps d'adolescents qui ont été jetés dans un puits à Thifra, alors «qu'aujourd'hui, des gens sont en train de dénigrer ces noms, en rajoutant d'autres sur la liste», précise l'auteur. Il est à noter que Ferhat Ali s'est appuyé sur l'oralité des anciens pour élaborer ce précieux ouvrage.


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