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Bon plan… d'eau !
Sétif. Piscine et canicule
Publié dans El Watan le 27 - 08 - 2006

C'est la canicule à Sétif. De jour comme de nuit, les Sétifiens se plaignent de la chaleur qui sévit. La ruée sur les climatiseurs bat son plein, les gens ne sortent qu'en fin d'après-midi. Pour se rafraîchir, ceux qui ne sont pas encore partis à la mer n'ont pas un grand choix. Pour se baigner.
Celle du complexe est fréquentée par différentes gens, surtout des sportifs et les différentes écoles de natation. Quant à celles du parc, elles sont toutes les deux fréquentées, surtout la matinée et en début d'après-midi (quand ça chauffe fort) par les enfants, surtout ceux des quartiers populaires. En contrepartie de 50 DA pour l'une et de 80 pour l'autre, ils peuvent barboter dans l'eau durant deux heures. La plus fréquentée est celle située dans la partie nord du parc. La marmaille s'adonne avec joie à tous les jeux aquatiques que l'on peut imaginer, le bassin est équipé d'un tremplin et d'un grand toboggan. La seconde est située plus bas, au pied de la carcasse de la tour El Ali. C'est le bassin le plus ancien de l'antique Sitifis, il date de l'époque coloniale et a été exploité, post-indépendance, par l'armée et ce n'est que vers les années 1990, qu'il est revenu à la populace. Les deux piscines sont exploitées par un privé qui gère aussi les différentes attractions du parc. De 10 h à 17 h, c'est la piscine qui accueille une moyenne de 400 baigneurs par jour. La fréquentation des lieux a beaucoup baissé cette année, selon le gérant. La sécurité des lieux est assurée par les agents de l'entreprise ; des maîtres-nageurs diplômés surveillent les acrobaties des enfants. Les commodités élémentaires enregistrent des manques. L'eau des bassins n'est changée qu'une fois par semaine. Pour passer à deux ou trois changements hebdomadaires, une demande a été adressée à l'APC et la réponse se fait attendre. Les douches ne fonctionnent que dans le second site. « Nous devons faire la queue pour nous changer. On n'a même pas droit à la douche avant de se lancer dans le bassin ni après d'ailleurs », nous disent Sami et Mehdi, deux gamins qui sortent avec leurs vêtements encore mouillés. Les vestiaires sont exigus. A la sortie de l'eau, le baigneur pourra se rafraîchir ou se restaurer avec un pizza, un beignet ou une limonade… En plus, les deux sites se transforment en salles des fêtes à partir de 19 h pour accueillir des soirées familiales, un service de restauration est aussi assuré. Là, les portes ferment et on verra un essaim de resquilleurs se faire rabrouer par les gardiens des lieux. La piscine du complexe du 8 Mai 1945, construite il y a presque 30 ans, est ouverte à l'activité d'animation estivale dans la matinée de 8 h à midi pour les enfants et de midi à 14 h pour les adultes. Le reste du temps est consacré à différents travaux de rénovation et de réfection du site. La piscine de Chouf El Keddad est située au milieu de la forêt qui aurait dû être un havre de paix et un lieu de détente de grande qualité pour les familles sétifiennes. Mais par malheur, la forêt est à l'abandon, c'est un hôtel de passes à l'air libre. Les terrains de sport sont occupés à longueur de journée par les amoureux du sport, beaucoup de pratiquants du jogging font partie de la population occupant les lieux. La piscine peinte aux couleurs d'une marque internationale de boissons est composée de deux bassins ; un pour les adultes et le second plus petit pour les marmots. Les deux sont d'une propreté impeccable. Les activités pour familles sont agrémentées de concours et de tombolas. Seulement et malgré le cadre agréable de la piscine, l'activité est quasi nulle. Ce lieu qui était très fréquenté les années précédentes, surtout par les familles, est actuellement complètement désert. Seules quelques mioches barbotent dans le bassin. Les raisons de cette fuite de la clientèle est, selon le gérant des lieux, l'insalubrité dans la forêt alentour, la proximité des « tarhates » et surtout l'invasion de moustiques. Là, le moustique est roi, et il est tenace. Beaucoup de clients se sont retrouvés à l'hôpital après une virée à ce site. L'oued, tout à côté, est une source de bestioles et d'insectes en tous genres. Le projet de nettoyage de ce dernier a été attribué, toujours selon le gérant, à un opérateur privé, payé rubis sur l'ongle. L'opération n'a toujours pas démarré. L'APC n'a pas respecté et ne respecte toujours pas les engagements qu'elle a en tant qu'autorité propriétaire des lieux. « J'ai payé de ma propre poche les ouvriers qui sont chargés du nettoyage des lieux, j'ai dû encore débourser de ma poche pour une entreprise privée de désinsectisation. L'APC nous ignore totalement, les bassins sont fissurés et risquent de s'envaser, mais la municipalité ne s'en fait nullement. J'ai même saisi le wali et je n'ai pas eu d'écho. Je suis en train de perdre l'argent que j'ai investi et cela parce que les services de la commune ne veulent pas nettoyer les alentours ni s'occuper des moustiques. C'est lamentable », explose-t-il. La population de Sétif grandit de plus en plus et a besoin de ce genre d'espaces de loisirs et de convivialité. Les autorités devraient donc commencer par prendre soin de ce qui existe déjà.

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