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Des députés de la gauche radicale Syriza créent un nouveau parti
Après la démission du premier ministre grec Alexis Tsipras :
Publié dans El Watan le 22 - 08 - 2015

L 'objectif d'une telle initiative consiste à mettre fin à l'austérité en Grèce, a indiqué le même jour son dirigeant Panagiotis Lafazanis.
Cette annonce intervient au lendemain de la démission du Premier ministre et dirigeant du Syriza, Alexis Tsipras. Elle traduit la fracture au sein de ce parti, qui a remporté les élections du 25 janvier avec 36,3% des voix avec la promesse de mettre fin à la politique d'austérité.
Le dirigeant de ce nouveau parti, Panagiotis Lafazanis, est l'ancien ministre de l'Environnement et de l'Energie dans le gouvernement d'Alexis Tsipras.
Il a perdu son poste lors d'un remaniement ministériel en juillet après s'être opposé avec d'autres députés de Syriza à l'accord passé entre Athènes et l'Union européenne (UE) sur une nouvelle aide de 86 milliards d'euros sur trois ans, accompagnée de mesures d'austérité. Il a accusé Alexis Tsipras d'avoir décidé «l'organisation d'élections anticipées, ce qui est antidémocratique» et d'avoir cédé par peur aux pressions des créanciers, l'UE et le Fonds monétaire international (FMI).
«Qui gouverne la Grèce, (Jean-Claude) Juncker (président de la Commission européenne) ou (Angela) Merkel (la chancelière allemande) ?» a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Il s'est prononcé en faveur de la sortie de la Grèce de la zone euro, «si les politiques d'austérité continuent» et de la nationalisation des banques afin d'assurer des liquidités et relancer l'économie.
«Le pays ne tolère pas d'autres mesures d'austérité, s'il le faut, nous allons procéder à la sortie de la zone euro, ce qui n'est pas un désastre, d'autres pays en Europe sont hors de la zone euro, il ne faut pas avoir peur ou diaboliser» une telle solution, a-t-il observé.
Alexis Tsipras a présenté jeudi sa démission au chef d'Etat grec, Prokopis Pavlopoulos, en demandant des élections anticipées le 20 septembre pour pouvoir former un gouvernement «stable».
En vertu de la Constitution, le chef de l'Etat a demandé le même jour à Vaguélis Méïmarakis, dirigeant du parti d'opposition de droite Nouvelle-Démocratie (ND), de former un gouvernement de coalition. Selon la Constitution, la démission du Premier ministre entraîne automatiquement la procédure des «mandats exploratoires» : les trois premiers partis du Parlement sur la base de leur nombre de députés sont appelés l'un après l'autre à tenter de former un gouvernement de coalition dans un délai de trois jours.
S'ils échouent, le Président doit organiser des élections législatives anticipées. «Mon objectif est de voir avec les autres partis si le Parlement actuel peut donner un vote de confiance à un gouvernement» de coalition qui «assurera la perspective européenne du pays», a déclaré le dirigeant de la ND, lors de son entretien avec le chef d'Etat.
Panagiotis Lafazanis a indiqué que son groupe devrait être appelé, en tant que troisième parti du Parlement, à utiliser «le mandat exploratoire», si la droite échoue, pour tenter de former un gouvernement de coalition. Avant la constitution de ce groupe, il aurait échu au parti néo-nazi Aube dorée (17 députés), troisième parti au Parlement, de tenter de former un gouvernement. Mais la décision finale sur la question devrait être prise par le président de la République, car c'est «une question d'interprétation» des articles relatifs de la Constitution, estiment des analystes.
Cinquième scrutin depuis 2009
Après s'être assurée d'un troisième plan d'aide européen, la Grèce est déjà entrée dans la période électorale avec des élections législatives anticipées en septembre, les cinquièmes depuis 2009. Lors de son message télévisé jeudi, le Premier ministre, Alexis Tsipras, a indiqué qu'après avoir fait tout ce qu'il a pu pour consolider l'économie grecque, «la parole est maintenant au peuple grec pour qu'il juge ses actes, ses réussites ou ses erreurs».
«C'est à vous» les Grecs avec «votre vote de décider si l'accord qu'on a obtenu permet de surmonter les impasses actuelles et de conduire à la reprise», a déclaré Alexis Tsipras, porté au pouvoir fin janvier, avec 36,3% des suffrages.
Mais après six mois de négociations et de pression des créanciers du pays qui ont menacé Athènes d'une sortie de la zone euro, il a été contraint de signer un accord avec l'Europe sur un nouveau prêt de 86 milliards d'euros sur trois ans.
La sanction politique dans son parti a été immédiate : une quarantaine de députés de Syriza sur 149 ont voté contre ou se sont abstenus la semaine dernière lors d'un vote au Parlement portant sur l'adoption de l'accord. Celui-ci n'a été adopté que grâce à l'opposition.
Le gouvernement a ainsi perdu la majorité parlementaire et ne compte actuellement que 119 députés sur les 300 de l'Assemblée.
Les répercussions de la récession ont plongé la Grèce dans l'instabilité politique. D'où les cinq scrutins au cours des six dernières années : octobre 2009, mai et juin 2012, janvier 2015 et celui prévu dans un mois.
Pour le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, cette période électorale ne mettra pas en danger la mise en œuvre des réformes. «Une très large majorité avait soutenu le paquet de mesures au Parlement grec et nous nous attendons à ce que ce soutien soit peut-être encore plus fort» après les élections.
Jeudi, le responsable du cabinet du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, Martin Selmayr, a tweeté : «Des élections anticipées en Grèce peuvent être le moyen d'élargir le soutien» au plan d'aide. Mercredi, les ministres des Finances de la zone euro ont approuvé le déblocage d'une première tranche de l'aide à la Grèce, d'un montant de 26 milliards d'euros, sur les 86 au total du plan d'aide, dont 23 immédiatement.
La somme se décompose en 10 milliards d'euros qui devront être placés sur un compte bloqué, destiné à renflouer les banques grecques. Les 13 autres milliards ont déjà été largement utilisés jeudi par un remboursement de 3,4 milliards d'euros dus impérativement à la Banque centrale européenne (BCE), et à celui d'un prêt-relais de 7,16 milliards obtenu en juillet.
Le reste servira pour rembourser plus de 1,5 milliard d'euros dus au FMI, en septembre, en quatre échéances. Quant aux trois milliards restants, sur les 26, ils seront versés «avant fin novembre», a précisé mercredi le Mécanisme européen de stabilité (MES), au vu de l'état de mise en œuvre des réformes promises par Athènes en échange de l'aide financière
reçue.


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