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Tsipras entre marteau et enclume pour éviter la faillite
FACE AUX DIFFICULTES FINANCIÈRES DE LA GRÈCE
Publié dans L'Expression le 07 - 06 - 2015

Pour de nombreux militants de Syriza, y compris au gouvernement, le Premier ministre devrait même organiser des élections législatives anticipées plutôt que d'accepter de nouvelles mesures d'austérité.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras est engagé dans une double épreuve de force avec les créanciers internationaux et l'aile dure de son parti, alors qu'il doit d'urgence conclure un accord pour éviter que son pays se retrouve en défaut. Athènes a surpris cette semaine en n'honorant pas une échéance de sa dette et en optant pour le remboursement en une seule fois d'ici la fin du mois des 1,6 milliard d'euros dus en juin au Fonds monétaire international (FMI). Cela laisse néanmoins peu de temps au Premier ministre pour, à la fois, parvenir à un accord avec ses créanciers et convaincre les responsables les plus radicaux de son parti, Syriza.
La Grèce, le FMI et l'Union européenne (UE) s'opposent depuis des semaines sur un plan de réformes d'austérité, qui conditionne le déblocage de 7,2 milliards d'euros restant à verser depuis l'automne 2014, dans le cadre du plan d'assistance internationale mis en oeuvre en 2010. Dans un discours au Parlement vendredi soir, M.Tsipras a affirmé qu'Athènes était «plus près que jamais» d'un accord avec le FMI et l'UE. Mais il a aussi qualifié d' «absurdes» les exigences des créanciers.
Il voulait ainsi amadouer les frondeurs de son parti de gauche radicale. Mais il n'est pas certain qu'ils l'aient entendu. Ses propos ont en tout cas été fraîchement accueillis ailleurs en Europe, alors que les dirigeants du G7 vont discuter de la Grèce lors de leur sommet aujourd'hui en Bavière. Certains lui reprochent même de «cracher dans la soupe». «Il y a un sentiment de lassitude et de déception parmi les créanciers», a précisé une source européenne, déplorant le ton «très agressif» de M.Tsipras. Athènes a reporté le remboursement de 300 millions d'euros dus cette semaine au FMI et décidé de verser les quatre échéances restantes pour juin en une seule fois à la fin du mois. La Grèce doit donc rassembler 1,6 milliards d'euros en trois semaines, ce qui semble difficile sans une entente avec les créanciers. Mais son ministre de l'Energie, Panagiotis Lafazanis, chef de file des eurosceptiques au sein de Syriza et considéré comme influent sur un tiers du parti, a écarté l'hypothèse d'un accord. «Il est évident qu'étant donné leurs exigences, il ne peut y avoir de convergence entre notre gouvernement et les institutions», a affirmé M.Lafazanis, cité hier par le quotidien britannique The Telegraph. «La balle est maintenant dans l'autre camp», a ajouté le porte-parole du gouvernement, Gabriel Sakellaridis, cité par le journal grec Efimerida ton Syntakton. «Nous mettons l'accent sur le dialogue, mais nous n'accepterons pas d'ultimatum». M.Tsipras a appelé vendredi à l'union politique et affirmé qu' «il est évident que le gouvernement grec ne peut en aucun cas accepter des propositions absurdes». Les créanciers exigent qu'Athènes, après cinq ans d'austérité, fasse des économies supplémentaires de trois milliards d'euros et dégage des excédents budgétaires primaires (hors service de la dette) supérieurs à ce que propose le gouvernement. La Grèce préfèrerait une restructuration de son énorme dette, arguant que ce serait le seul moyen de redresser l'économie.
Le FMI y est favorable. Mais plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, s'y opposent, rappelant qu'Athènes a déjà bénéficié d'une réduction de sa dette en 2012. M.Tsipras a aussi averti vendredi qu'une politique «cynique» d'asphyxie d'Athènes ne serait pas sans impact. «Ceux qui croient que la punition de la Grèce n'affectera qu'elle se trompent lourdement», a-t-il lancé. «Le glas sonnera surtout pour les pays du sud de l'Europe».


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