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A Venise, au gré des «vaporettos»
Voyage dans la douce Italie
Publié dans El Watan le 30 - 08 - 2015

Puissante ville maritime du temps de la Renaissance, cité des amoureux et des rêveurs, Venise, surnommée la «belle de l'Adriatique» figure parmi les premières destinations touristiques au monde.
L'air marin vénitien arrive jusqu'à Vérone. Nous quittons la ville de Roméo et Juliette en autorail. Défilent sous nos yeux d'étendus champs de vigne italiens qui ont donné naissance au Chianti et au Valpolicella, deux vins de renommée mondiale.
Les paysages sont juste somptueux. Les arbres fleuris, dans un décor de campagne, sont rangés l'un derrière l'autre, tels des élèves studieux.
Dehors, le soleil écrasant est atténué par un vent frais et humide entrant par les vitres du vieux train italien. Il annonce que la belle de l'occident n'est pas loin.
Nous descendons à Mestre, une petite ville qui sert d'arrière-cour à la belle cité des Doges, pour prendre le bus. Le plaisir est d'arriver à Venise par voie terrestre, en empruntant l'unique route qui coupe en deux la mer Adriatique, seul lien avec la terre ferme.
Au loin apparaissent déjà les gros bateaux de plaisance, avec à leur bord des milliers touristes ayant rejoint Venise par la mer. Ils arrivent de toute l'Europe et même de l'Amérique à bord de ces gros mastodontes remplis de gens «friqués» et avides de découvrir l'une des villes les plus visitées au monde.
L'impression des maisons qui flottent
a gare où stationnent tous les bus qui viennent des petites villes environnantes fourmillent de monde. Ici, on entend parler les langues du monde entier. Et les visiteurs viennent de partout. Il y a ceux qui cherchent à découvrir Venise en sac à dos, et ceux qui descendent dans des hôtels cossus, devant lesquels sont amarrés de jolis bateaux de plaisance.
Nous traversons le pont qui sépare la gare routière de la ville. Soudain apparaissent les premières maisons avec l'impression qu'elles flottent sur l'eau. Destination la célèbre place San Marco.
Nous prenons un «vaporetto» (bateau à vapeur qui sert de moyen de transport à l'intérieur de la cité, ndlr). L'émerveillement commence. Collées les unes aux autres, les maisons, toutes de couleurs différentes, rivalisent de beauté et d'élégance. Les hôtels particuliers, témoins impérissables de l'histoire de cette ville commerçante, donnent à Venise l'aspect d'une ville figée dans le temps.
Ce sont tout simplement des joyaux architecturaux. Sur certaines terrasses, on peut apercevoir de riches propriétaires se «dorer» la pilule au soleil, allongés à l'ombre de parasols blancs et immenses. Attenantes les unes aux autres, certaines de ces terrasses disposent de jardins fleuris.
Les Vénitiens y font même pousser des fruits et légumes. Soudain apparaît au loin la place San Marco, avec ses églises et ses places étendues.
Place San Marco, le cœur battant de Venise
Surnommée par Napoléon Bonaparte le plus «grand salon de l'Europe», la place San Marco est le cœur battant de la ville. Le lieu de convergence de tous les touristes qui viennent admirer les tableaux de peinture dessinés sur les murs de la basilique Saint Marc. Au-delà de son intérêt historique et architectural, la place San Marco est aussi le cœur économique de Venise.
Cafés célèbres et luxueux, comme le bar Florian construit en 1720 côtoient des monuments historiques et des salles d'exposition où l'on peut découvrir toute la richesse et la variété de l'art italien de la Renaissance.
En réalité, toute Venise est une fresque flottante. Elle tire sa puissance de son passé commerçant.
Le seul inconvénient est le nombre impressionnant de touristes qui déambulent sans arrêt sur la place, à tel point qu'il devient difficile de se mouvoir au milieu de la foule.
Si San Marco est le cœur battant de Venise, ses ruelles étroites et timidement éclairées avec des lampadaires d'un autre âge ne manquent pas non plus d'attirer les touristes, curieux d'observer les gondoliers manœuvrer avec une incroyable dextérité leurs petites gondoles ressemblant à de petits bateaux pirates.
Habillés avec des pulls à rayures rouges ou bleues, se mettant debout à l'arrière de leurs pirogues, ils chantent à voix haute des chansons d'opéra, brisant ainsi le silence imposé par la tombée de la nuit. Pour un petit tour de trente minutes dans les ruelles de Venise, il faut compter environ 80 euros, le chant est compris dans l'addition.
C'est une vieille tradition vénitienne que de chanter en se promenant dans les rues de Venise, mais aussi un argument commercial de plus qui attire de nombreux touristes, notamment les Japonais et les Chinois qui désirent vivre des moments uniques ou immortaliser leur voyage à Venise.
Le quartier juif toujours debout
Se pavaner sur les quais de Venise est un pur bonheur. On ne se lasse pas d'observer l'intérieur des maisons illuminées comme des étoiles à travers des petites fenêtres qui donnent sur les ruelles, histoire d'avoir un peu de lumière.
Vu qu'à Venise la surface étant très réduite, les maisons sont presque collées les unes aux autres. Et c'est ce qui fait justement le charme de cette cité.
La ville des «Doges» est aussi réputée pour ses nombreuses placettes abritant toutes des statues remontant à des centaines d'années. Elles ont été érigées pour célébrer la puissance économique et marchande des Vénitiens. Ces derniers ont parcouru toute l'Europe, faisant du commerce de verre leur principale activité.
Toujours debout malgré l'érosion qui menace ses murs et l'eau qui grignote les fondations des maisons, Venise refuse de mourir ou de devenir une ville ordinaire. Elle demeure cette ville que tout le monde rêve de visiter ou d'habiter.
Ses quartiers ancestraux, comme le quartier juif par exemple, et ses ruelles romantiques et serrées resteront à jamais dans l'imaginaire de ceux qui l'ont parcourue. Voir Venise, ce n'est donc pas pour mourir, mais pour continuer à vivre et à espérer…


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