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«Notre ligne est de choisir un cinéma qui dialogue avec le spectateur»
Abdenour Hochiche. directeur des Rencontres cinématographiques de Béjaïa
Publié dans El Watan le 08 - 09 - 2015

Abdenour Hochiche est le directeur des Rencontres cinématographiques de Béjaïa qui se déroulent jusqu'au 11 septembre 2015 au niveau du Théâtre régional Abdelmalek Bouguermouh. Les Rencontres sont organisées par l'Association Project'Heurts
Qu'est-ce qui marque l'édition 2015 des Rencontres cinémathographiques de
Béjaïa ?
Au-delà de la programmation avec 33 films sur 35 projetés pour la première fois en Algérie, il y a des nouveautés comme le Béjaïa film laboratoire (BFL).
Il s'agit d'une plateforme de rencontres entre des porteurs de projets algériens (production, post-production, développement) et des fonds de financement algériens et étrangers comme le Fdatic, le Centre algérien de développement cinématographique (CNDC), le Fonds Sud-Est (Suisse), La Ruche documentaire d'Agadir (Maroc).
Nous allons essayer de perpétuer cette tradition en ayant chaque année un rendez-vous professionnel dédié à la recherche de financement et à la mise en place de partenariats pour la production de films algériens.
Il y a également des tables rondes et une leçon de cinéma sur l'écriture documentaire qui sera assurée par Malek Bensmaïl.
Nous avons programmé une rencontre avec le cinéaste malien Cheick Oumar Sissoko pour parler de la Fédération panafricaine des cinéastes, du cinéma et de son devenir en Afrique.
Vous organisez aussi une exposition de photos dans le hall du Théâtre régional Abdelmalek Bouguermouh...
C'est une intersection entre les arts. Nous avons décidé d'installer pendant une semaine l'exposition Chawari3 déjà présentée à l'espace La Baignoire de Samir Toumi à Alger. Quatre photographes participant à l'exposition sont présents ici à Béjaïa pour rencontrer les cinéastes et discuter du rapport qu'ils ont avec cadre et à l'image.
L'année prochaine, nous choisirons un autre art à faire croiser avec le cinéma. Nous avons maintenu l'atelier Côté court d'écriture de scénario de courts métrages. Depuis deux ans, l'atelier est devenu maghrébin.
Cette année, les Rencontres ont reçu le ministre de la Culture pour la première fois...
Nous sommes une association algérienne qui active en toute transparence. Nous n'avons jamais reçu un ministre de la Culture. Cette année, le ministre s'est déplacé. Nous avons été honorés par sa présence.
C'est positif. Nous espérons que cela va se concrétiser par un partenariat encore plus appuyé avec le ministère de la Culture. Autrement dit, un soutien financier plus prononcé des Rencontres.
Les Rencontres de Béjaïa sont l'une des manifestations internationales les plus pauvres en Algérie. Nous avons moins de dix millions DA pour tout organiser.
Qu'en est-il de la sélection des films cette année ?
La sélection n'a pas été facile. Nous avons reçu plus de 320 films. Il fallait trouver la bonne dose de programmation pour ne retenir que 10% des films reçus. Nous sommes limités par les écrans. Nous n'avons qu'un seul écran. Nous n'avons pas suffisamment de moyens car nous aurions pu doubler le nombre de films à programmer et inviter plus de réalisateurs.
Nous travaillons selon la ligne éditoriale des Rencontres qui est de choisir un cinéma qui interpelle, qui dialogue avec le spectateur.
Cette idée est mise en valeur dans la bande annonce 2015 : «Le cinéma qui vous regarde».
Nous voulons établir une relation qui va du spectateur vers l'écran et de l'écran vers le spectateur. La création artistique est un dialogue permanent entre l'artiste et son public. C'est ce qui guide notre travail. Nous privilégions le questionnement sur la réponse.
Tout le monde a des réponses, ce qui nous intéresse ce sont les questions des uns et des autres.
Le cinéma africain est peu présent. Pourquoi ?
Les cinémas algérien, marocain et malgache sont présents. Nous avons reçu des films que nous n'avons pas retenus parce qu'ils ne cadraient pas avec nos attentes et nos envies de cinéma. Nous organisons une table ronde (vendredi 11 septembre) sur le cinéma africain. C'est un signal fort pour dire que nous voulons travailler avec notre continent.
L'Algérie est un pays important en Afrique, il faudrait que cela ressorte dans notre programmation. Mais nous ne pouvons pas retenir des films juste pour le plaisir de le faire. Nous devons respecter certains critères.
Cette année, les Rencontres se sont déplacées au théâtre régional de Béjaïa.
Pourquoi ?
Le théâtre de Béjaïa nous offre plus de possibilités d'être ensemble tout le temps. A la cinémathèque, il existe une salle certes, mais il n'y a pas d'endroit où les gens peuvent se rencontrer et discuter. Ici au théâtre, il y a de l'espace pour l'échange.
C'est un endroit conviviale.


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