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«Un premier pas positif, mais pas suffisant», selon H. Oussedik
Criminalisation des violences à l'égard des femmes
Publié dans El Watan le 10 - 12 - 2015

La représentante d'Amnesty International en Algérie, Hassina Oussedik, espère que ce premier pas se concrétisera afin de permettre de criminaliser l'acte de violence à l'encontre des femmes.
Les membres du Conseil de la nation doivent voter aujourd'hui les modifications apportées au code pénal criminalisant les violences à l'égard des femmes. La représentante d'Amnesty International (AI) en Algérie, Hassina Oussedik, espère que ce premier pas se concrétisera afin de permettre de criminaliser l'acte de violence à l'encontre des femmes et le qualifie de pas positif, mais insuffisant.
«Pour la première fois, on reconnaît qu'une violence perpétrée dans le cadre privé est une infraction et un délit, de même qu'on reconnaît que le harcèlement dans la rue est une atteinte à l'intégrité physique et morale de la femme, et en cela, cette modification du code pénal et non pas de la loi sur les violences à l'égard des femmes est juste un premier pas positif. Nous espérons d'autres mesures», a estimé Mme Oussedik lors d'une rencontre organisée hier au siège d'AI, à la veille de la célébration de la Journée mondiale des droits de l'homme.
La représentante d'AI considère que c'est une loi-cadre contre toutes les formes de violences à l'égard des femmes qui doit être promulguée. «Nous demandons une loi-cadre, prenant en charge dans leur globalité toutes les formes de violences à l'égard des femmes. Cela n'existe pas encore. Il est impératif d'avoir une approche globale et cohérente, basée sur le travail qui a été fait par les associations de protection et de défense des droits des femmes.
Il faut arriver à un texte de loi qui soit élaboré en association avec les organisations de défense des droits des femmes afin de garantir une protection réelle et effective des femmes en détresse et victimes de violence», indique la conférencière, en notant que la violence à l'égard des femmes a des répercussions sur les enfants et l'équilibre de la famille entière. Concernant la disposition du «pardon» incluse dans le code pénal, qui aura pour conséquence l'extinction des poursuites contre le conjoint auteur de violence, Mme Oussedik exprime son rejet et affirme : «A Amnesty International, nous sommes contre cette clause… Le pardon va engendrer d'autres violences.
Les femmes subiront d'autres violences pour qu'elles pardonneront malgré elles. C'est contraire à l'essence même de la criminalisation de l'acte de violence portée par les modifications du code pénal.» Et d'ajouter : «Nous connaissons le rapport de force et de domination qu'exerce l'homme sur la femme dans notre société. Nous savons que dans la majorité des cas, si elles pardonnent, c'est bien contre leur gré.» Outre la violence à l'égard des femmes, en cette journée de célébration des droits de l'homme, un constat a été fait sur la situation en Algérie à propos de l'intensification des atteintes à la liberté d'expression.
La liberté d'expression en danger
Mme Oussedik note d'ailleurs que même dans le débat politique et en l'absence d'espace d'expression, la violence, même verbale, prend souvent le dessus. «Il y a une violation de la Constitution qui consacre les libertés d'expression et de réunion. Des faits sont constatés pour limiter ces libertés, allant jusqu'à l'emprisonnement et la condamnation à des amendes élevées.
Il est important que tout citoyen s'exprime et donne son avis, cette liberté doit être consacrée.» Elle évoque d'ailleurs les difficultés que rencontre le mouvement associatif à exercer librement ses activités. «Nous n'avons à ce jour — et nous ne sommes pas la seule ONG dans ce cas — pas pu avoir d'agrément même si nous avons respecté les dispositions d'enregistrement exigées par la loi sur les associations. Nous avons adressé des courriers à toutes les hautes autorités de l'Etat, mais pas de réponse.
Les services du ministère de l'Intérieur ne nous ont même pas donné de récépissé, ce qui est pourtant une obligation à remplir, selon l'énoncé de la loi sur les associations. Ce sont donc les autorités qui ne respectent cette loi qui existe, mais qui n'a toujours pas de décret d'application», indique Mme Oussedik, avant d'appeler à plus de transparence : «Il est regrettable que le ministère de l'Intérieur ne communique pas avec les associations.» Notons que la 4e édition de la campagne mondiale Marathon des lettres, lancée par AI, s'étalera sur tout le mois de décembre.
Des activités seront organisées à travers le pays par AI Algérie afin d'obtenir le maximum de signatures en faveur du soutien à apporter à des filles du Burkina Faso forcées à se marier à l'âge de 11 ans ; à un caricaturiste malaisien risquant une lourde peine pour un tweet ; à un détenu aux Etats-Unis clamant son innocence depuis 40 ans ; à une Syrienne disparue avec ses six enfants, probablement enlevés par l'armée syrienne ; à une étudiante du Myanmar emprisonnée pour avoir participé à une manifestation pacifique...


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