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Pour une mobilisation générale
Sécurité des enfants scolarisés
Publié dans El Watan le 30 - 09 - 2006

La semaine dernière, un rapt crapuleux a frappé de plein fouet la paisible commune de Kouba.
La mort du petit Walid a sanctionné l'odieux acte des ravisseurs. Ils l'auront sur la conscience et l'image de l'innocente victime les poursuivra jusqu'à leur tombe. De par sa localisation – aux abords d'une école – ce tragique événement a soulevé moult interrogations. Nous ne sommes pas loin de la psychose quand remontent en mémoire les images d'autres comportements abjects (vente de drogue, harcèlements et racket) qui ont eu pour scène les environs des établissements scolaires d'Alger. Cela pose le délicat problème de la sécurité des personnes certes garantie par la Constitution du pays. Mais doit-on croiser les bras et attendre des services concernés – la police entre autres – qu'ils assument l'entière responsabilité de cette chose primordiale qu'est la sécurité ? D'autres secteurs ont, eux aussi, leur part de boulot à accomplir pour que recule ce danger et disparaisse l'angoisse quotidienne. A commencer par la vigilance des parents et l'engagement des collectivités locales dont dépendent l'entretien et la logistique matérielle des écoles primaires.
Vigilance et solidarité
Le geste est simple, mais il est important : accompagner son enfant jusqu'au portail d'entrée de son école et l'attendre au même endroit, à sa sortie. Ce surcroît de présence parentale aura un effet dissuasif. Les malintentionnés auront du mal à réussir leur funeste coup. Certains affirment, et à raison, que le temps leur est compté qui les empêche de répondre à ce devoir vital. Cette contrainte existe plus particulièrement dans les grands centres urbains. C'est là une raison pour imaginer des solutions entre parents d'un même quartier et assurer à tour de rôle l'accompagnement. Des personnes proches et de confiance peuvent être désignées pour pallier une absence. Il est vrai que la solidarité entre parents n'est plus ce qu'elle était. Elle est effacée du paysage social par les nouvelles normes imposées par le libéralisme sauvage. Né dans le sillage du développement ultrarapide des sociétés modernes, l'individualisme - voire l'égoïsme – social encourage de façon indirecte les agissements et les tentations des semeurs de mal. Comment agir pour que cet individualisme laisse place à l'entraide et à la solidarité ? Asseoir un cadre organisé pour satisfaire ce double impératif et créer le climat adéquat qui rassure les familles. Ce cadre existe dans la réglementation scolaire. Il a pour dénomination : l'association des parents d'élèves (APE). Si l'image de cette structure d'appoint s'est ternie à ce point en Algérie, c'est parce qu'il y a désertion dans ses rangs : elle est massive et qualitative. Cette démobilisation – une tare en réalité – touche toutes les catégories, des parents analphabètes aux cadres universitaires. L'adage populaire : « A quelque chose malheur est bon » peut servir de détonateur. Et si les parents se décidaient enfin à se concerter et à prendre (ou proposer) des décisions salutaires ? Les associations de parents d'élèves se doivent de relayer les demandes des directeurs d'école auprès des collectivités locales. Celles-ci disposent de moyens assez conséquents pour aller au-devant de ces préoccupations. Dans le cadre du filet social ou des aides à l'emploi, des jeunes hommes et des jeunes femmes en chômage peuvent assurer la sécurité aux abords de nos établissements scolaires. Sous d'autres cieux, le bénévolat des retraités fait des merveilles. Des papies et des mamies se donnent en spectacle dans la plus grande des dignités. Ils régulent avec le sourire, en sus, la circulation automobile et donnent le petit coup de main à des parents pressés par le travail. Leur présence est source de confiance et de convivialité familiale. Elle atténue la peur d'un trajet à risque. Evidemment, ce n'est pas aux Rambo que ces auxiliaires sont appelés à jouer. Loin de là ! Le rôle répressif - quand il se justifie – doit être assumé par l'autorité compétente. La sûreté urbaine ou la police communale ont une responsabilité à assumer dans ce cas de figure. Elles sont formées à ce genre d'intervention. La sécurisation des alentours des établissements scolaires passe par une mobilisation tous azimuts des personnes concernées : les parents, les éducateurs et les services de police. Il n'y a pas que les rapts qui guettent nos enfants, le racket de bas niveau (entre élèves ou adolescents désœuvrés) constitue la face cachée du malvivre de certains élèves. Dans la foulée de cette mobilisation, cette catégorie vulnérable jouira de la sérénité indispensable à leurs études. La mort du petit Walid a suscité une vive émotion au sein de la grande famille de l'éducation. Faisons en sorte que son sacrifice ne soit pas vain. Qu'il puisse amener l'ensemble des parents à s'organiser en conséquence. C'est le plus grand hommage à lui rendre.


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