Les formations nouvellement lancées dans le secteur des énergies renouvelables ont été à l'honneur lors des journées portes ouvertes qui se terminent aujourd'hui à Bounoura. L'opération Portes ouvertes sur la formation professionnelle, lancée le 24 janvier au centre de formation et d'enseignement professionnels Bounedjar Benali de Bounoura, à Ghardaïa, se poursuivra jusqu'à aujourd'hui», a annoncé Ali Djerd, le directeur de ce centre, ajoutant : «Tout au long de ces cinq jours, les jeunes ont pu avoir des informations détaillées sur les filières de leur choix, avant de prendre une décision finale. Nous avons mis à contribution une équipe pluridisciplinaire pour répondre à toutes leurs questions.» Toutes ces personnes unissent leurs efforts pour créer les commodités nécessaires pour les futurs stagiaires, afin qu'ils sortent de la spirale du chômage et par conséquent de la désocialisation, la précarité, la pauvreté et donc la catastrophe sociale. C'est une dame, conseillère d'orientation et de formation installée au niveau du bureau d'accueil, qui veille au grain sur la bonne prise en charge informative des potentiels candidats à la formation. Pour cela, toute une panoplie de prospectus et de dépliants, de fiches techniques, de photos de stages et de productions réalisées par les apprenants de ce centre ont été mis à disposition, ainsi qu'une riche exposition d'une large gamme des métiers enseignés dans ce centre. Energies renouvelables Le clou de cette expo reste indubitablement les panneaux solaires réalisés par les élèves du centre. Pourtant, cette spécialité de montage et de maintenance des panneaux solaires, inhérente aux énergies renouvelables, n'a été introduite et avec succès dans ce centre — puisque pas moins de 25 jeunes dont deux filles l'ont choisie — que depuis la première session de cette année, soit le mois de septembre 2015. Pour l'anecdote, même Ali Djerd, le directeur du centre, a suivi à Frankfurt, en Allemagne, en compagnie d'une dizaine de directeurs de centres de formation du sud du pays, une formation d'une quinzaine de jours sur, notamment, l'acquisition des bases sur la production d'électricité à partir des énergies renouvelables (éolien, solaire photovoltaïque, pompes à chaleur….) ainsi que des connaissances en culture générale sur les problématiques énergétiques de notre société. Ce qui ne sera que bénéfique pour la transmission du savoir à ses élèves dans le domaine en question. Ceci dit, il y a lieu de rappeler que le centre de formation et d'enseignement professionnels Bounedjar Benali de Bounoura, à Ghardaïa, qui abrite l'événement offre des formations diplômantes et qualifiantes pour toute personne désirant acquérir des compétences lui permettant de s'intégrer dans la vie professionnelle ou d'améliorer ses connaissances professionnelles. Pour cela, le centre, qui dispose d'un encadrement technique et pédagogique qualifié dans les différentes spécialités enseignées in situ, propose une palette de modes de formation, allant du résidentiel à l'apprentissage, en passant par les cours du soir, la formation continue et celle dite «femme au foyer». Engouement En tout état de cause, les formations proposées durant ces portes ouvertes semblent ne pas laisser indifférents nos jeunes qui, à travers leurs réactions, développent et sans ambiguïté, une volonté farouche de trouver le créneau susceptible de leur éviter, plus tard, de trop galérer dans leur quête éperdue d'un emploi qui corresponde, plus ou moins et autant que faire se peut, à leur profil professionnel. Car, quoi que l'on dise, jusqu'ici et malgré les moyens colossaux dégagés par les pouvoirs publics, la politique de formation professionnelle suivie n'a pas répondu aux attentes en n'a pas permis d'atteindre les résultats escomptés pour relever le défi et éradiquer le chômage. Une révision profonde, basée sur une réflexion cartésienne, s'impose pour redresser la barre et s'orienter vers une formation professionnelle lucide et intelligente axée sur une formation efficace et efficiente en adéquation avec la demande du marché de l'emploi par profil et par spécialité. Car aujourd'hui, il ne sert plus à rien de former pour avoir des bataillons de jeunes qui, en fin de course, malgré des statistiques erronées, viennent grossir les rangs d'une jeunesse oisive et inactive, adossée à des murs. La quantité n'ayant jamais fait la qualité, il serait plus judicieux de quantifier à l'avance les besoins du marché, en fonction de la spécificité de chaque région, en répondant par une formation de qualité conforme aux normes universellement admises.
