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En maintenance industrielle : Les urgentistes des machines
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Publié dans El Watan le 30 - 03 - 2016

indispensables dans tout processus de production, les techniciens en maintenance et entretien de machines industrielles sont les anges gardiens des instruments mécanisés des usines.
«Un bon technicien améliore la fiabilité des machines. Il les pousse à leurs meilleurs rendements. Il doit trouver rapidement la solution à une panne et remplacer l'élément défectueux même s'il est introuvable dans le marché», explique Haddoum Malek, enseignant de la spécialité à l'Institut national spécialisé en maintenance de machines industrielles de la formation professionnelle de Beaulieu (ex-Iteem).
Durant la formation de BTS, les apprentis, en plus de la formation théorique, devront se familiariser avec tout ce qui fait l'existence d'une machine. Le technicien en formation sera tenu de connaître au détail prêt les aspects liés à la partie électrique, automatique, hydraulique et apprendre par cœur l'essentiel de la révision mécanique.
Dans le vaste atelier de travaux pratiques, le formateur exhibe fièrement le travail des différentes promotions de stagiaires sur des grosses machines, des tours et des fraiseuses industrielles réparées ou en cours de réparation. «Au cours des travaux pratiques, les apprenants exécutent des opérations de rénovation et réalisent l'armoiristique avec câblage», précise Haddoum Malek en désignant un tour à métaux auquel les stagiaires ont installé une armoire de commande, transformant ainsi la machine manuelle en un instrument fonctionnant sur de simples pressions de doigts.
«C'est un tour ancien modèle, on a donc installé un automate pour gérer la partie mécanique du moteur, la pompe, etc. Là, c'est fonctionnel, reste la partie esthétique. Car nos stagiaires acquièrent également les rudiments du design», explique l'enseignant. D'après les explications de ce dernier, au cours de travaux pratiques, l'apprenant est mis devant les situations les plus complexes dont le but est de faire naître en lui l'esprit de créativité et d'ingéniosité avec en prime la célérité de la prise de décision et d'exécution. «On les prépare aux situations les plus critiques.
Les techniciens de maintenance travaillent dans tous les secteurs, y compris ceux sensibles comme l'aéronautique, les hôpitaux, l'armée, ou encore chez les pompiers. Imaginez un instant que le portail électrique d'une caserne de la Protection civile reste bloqué pendant une urgence. La pression est toujours sur le dos du technicien», poursuit-il. Pour imager le métier de technicien en maintenance de machine industrielle, il suffit de se rappeler Mac Gyver, ce héros de série télé américaine qui avec un fil de fer, du scotch et quelques gouttes de vinaigre peut faire démarrer un avion de chasse.
Le BTS est ainsi formé pour identifier les interventions préventives ou curatives selon les situations, contrôler l'état de fonctionnement des matériels, effectuer l'entretien préventif, changer ou réparer les pièces et organes mécaniques défectueux, faire la mise en conformité de fonctionnement, renseigner les supports de suivi et transmettre les informations au service concerné et apporter un appui technique aux services production, qualité maintenance et autres. Vaste programme donc. «J'aime l'électricité. Depuis mes premières années de lycée, j'adore toucher à tout ce qui est pièces de moteur, mécanismes, réseaux électriques, etc. Dans cette formation, j'ai le plaisir de pratiquer beaucoup en atelier.
Ce métier me passionne», affirme Karima, une jeune fille en fin de cursus. «Notre objectif premier en tant que formateurs est de donner assez d'assurance au stagiaire pour qu'il puisse libérer son côté ingénieux. Au début, c'est un peu difficile, car nos jeunes n'ont pas appris à faire confiance à leurs compétences. Mais, ici, on les met directement en situation et on leur donne cette opportunité de faire valoir leur intelligence», se félicite Zegaoui Mohamed, un autre enseignant de la spécialité.
Fier de son institut qui «forme des TS pour tous le pays», le directeur de l'institut affirme que les diplômés de l'Iteem sont dans tout le secteur économique national. «Je viens de recevoir d'ailleurs le représentant algérien d'une entreprise étrangère qui veut recruter tous les diplômés de cette promotion en maintenance de machines industrielles pour les répartir sur ses différentes filiales», annonce devant les stagiaires en fin de cursus, Abdelhakim Mékidèche. «Ici (à l'Iteem), on ne forme pas des ingénieurs, mais des ingénieux», poétise Zegaoui Mohamed.
Chaque année, l'institut national spécialisé en maintenance de machines industrielles de Beaulieu forme une moyenne de 600 BTS. Lorsqu'on connaît la réalité des entreprises de production et les méandres dans lesquels pataugent certaines institutions étatiques qui se retrouvent souvent en situation de blocage - des fois pour des raisons rocambolesques liées à la mauvaise exploitation ou défaut de maintenance des machines, et c'est souvent le cas dans les structures de santé -, on mesure alors l'importance d'une telle formation. Pour une meilleure exploitation du matériel donc, rien ne vaut un technicien bien formé.


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