Les automobilistes constantinois ont noté avec satisfaction la suppression, hier, de nombreux ralentisseurs hors normes, appelés communément «dos d'ânes», posés d'une manière anarchiques sur les principaux axes routiers de la ville de Constantine. Chose que nous avons remarqué dans les cités Ziadia, Djebel Ouahch, Oued El Had, Daksi et Bab El Kantara. Une opération entamée en début de semaine, et qui survient suite à la décision interministérielle cosignée par le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales et celui des Travaux publics, adressée récemment aux chefs de daïras, aux P/APC et aux directeurs de wilaya des travaux publics, pour l'éradication systématiques de tous les ralentisseurs non conformes à la réglementation, mais aussi ceux réalisés sans autorisation, notamment par les riverains, ce qui est contraire à la loi. Désormais, selon le texte de cette décision, toute réalisation de ralentisseurs doit obéir aux normes fixées par la loi, mais aussi à une demande préalable qui devra passer par une commission technique de wilaya qui aura à s'y prononcer. Si cette mesure a été vivement saluée par les automobilistes dans la ville de Constantine, l'on s'interroge si elle va être généralisée pour toucher les drôles de «dos d'ânes», installés un peu partout par les riverains, notamment dans les cités Emir Abdelkader, Erriadh, El Gammas, Sarkina, Sakiet Sidi Youcef, Sidi Mabrouk, dans les quartiers périphériques du boulevard de Djebel Ouahch et autres.