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Inquiétante hausse du déficit de la balance commerciale
Commerce extérieur
Publié dans El Watan le 26 - 12 - 2016

La tendance n'a pas vraiment changé par rapport à 2015. En effet, tout comme l'année qui l'a précédée, 2016 a connu un déficit important de sa balance commerciale. Certes, les importations ont légèrement fléchi, passant de 47,45 à 42,78 milliards de dollars, mais elles sont toujours importantes par rapport aux moyens financiers du pays.
Rien que pour les onze premiers mois de l'année qui s'achève sur fond d'incertitudes, l'on a enregistré un déficit de l'ordre de 17,2 milliards de dollars pour la balance commerciale, soit plus de 2 milliards par rapport à celui de 2015 durant la même période de référence.
Cela pour dire que la situation est peu reluisante, d'autant que l'écart continue de se creuser entre les importations et les exportations couvertes à 60% par les premières.
Le taux de couverture des importations par les exportations est de l'ordre de 60%, soit une diminution sensible par rapport à il y a quelques années.
Finalement, les mesures enclenchées depuis fin 2014 pour réduire les importations n'ont pas eu l'impact escompté. C'est le cas à titre illustratif pour les licences d'importation, l'impact restant limité.
Les exportations hors hydrocarbures toujours marginales
Cela était prévisible avec un secteur industriel fonctionnant avec des équipements étrangers et une agriculture dépendant des importations des semences et des machines agricoles, ajouté à cela l'effet de la dévaluation de la monnaie nationale par rapport au dollar et à l'euro, principales monnaies de paiement extérieur. Parallèlement, les mesures décidées pour promouvoir les exportations hors hydrocarbures n'ont pas réussi à porter vers le haut les ventes de l'Algérie. Il y a quelques nouvelles expériences cette année sur le marché de l'exportation, comme c'est le cas pour la pomme de terre qui a enregistré un excédent de production, sans plus.
Pour les autres catégories de produits, les exportations sont restées marginales. Elles ont reculé au même titre que les exportations d'hydrocarbures entre janvier et novembre 2016, selon les données du Centre national de l'informatique des statistiques douanières. Elles ont ainsi diminué à 1,54 milliard usd contre 1,76 milliard usd (-12,7%). Le régime douanier favorisant les exportations hors hydrocarbures tant attendu n'est finalement pas arrivé en 2016. Son examen par les parlementaires devait pourtant avoir lieu en ce mois de décembre. Il est censé permettre à l'exportateur de produits manufacturés d'être remboursé pour les droits de douane payés à l'importation des matières premières ayant servi à fabriquer ses produits exportés. Or, ce n'est pas encore le cas. Idem pour les autres mesures portant appui aux exportateurs.
Promesses
Il était en effet question de prolonger les délais de rapatriement des devises et la création d'un marché à terme de devises. Or, tout cela est toujours en attente. En somme, il n' a pas eu de changements notables en 2016 dans la structure du commerce extérieur ni dans l'organisation. Les conséquences risquent d'être plus lourdes en 2017. «La menace pour 2017, si la situation économique venait à rester inchangée, réside dans la forte détérioration du niveau des réserves de change, risquant par la même de porter préjudice à la crédibilité de l'Algérie par rapport à ses partenaires étrangers. D'où la nécessité d'une analyse plus fine de la politique commerciale afin de garder intacte la position extérieure du pays», nous dira justement à ce sujet le professeur Brahim Guendouzi, spécialiste en commerce extérieur.
Mais comment faut-il opérer ? «S'il y a lieu de faire des arbitrages en matière d'importations, il faudra s'attendre à un durcissement en matière de délivrance des licences d'importation sur le double plan des quantités que du nombre d'opérateurs à autoriser. Plus encore, le financement en devises pourrait être revu dans l'optique d'une allocation optimale des moyens de paiement extérieurs eu égard aux besoins à moyen terme de l'économie nationale», répondra-t-il soulignant dans le même sillage l'utilité d'une politique sectorielle pour mieux définir les priorités et cerner les tendances.
Définir les priorités
Il s'agit avant tout d'évaluer les accords commerciaux internationaux signés par l'Algérie (accord d'association avec l'Union européenne et l'adhésion à la Zone arabe de libre échange) afin d'intégrer les nouvelles contraintes. «Aller dans cette démarche, c'est accepter de revoir le modèle organisationnel qui régit le commerce extérieur algérien. Deux défis à relever : mieux contenir les importations dans un contexte de rareté des devises, d'une part, et assurer une diversification des exportations hors hydrocarbures, d'autre part»,
conclura-t-il.


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