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L'Intelligence économique en Algérie,16 ans déjà !
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Publié dans El Watan le 02 - 04 - 2017


Par Boucheloukh Mohamed Faouzi *
Ancien diplômé de l'Ecole supérieure d'informatique (Oued Smar, Alger)
1res Conférences organisées
C'est en 2001 qu'a été organisée la 1re journée d'études sur la veille stratégique par l'Association algérienne de l'industrie du gaz (AIG). J'étais membre de la commission de veille stratégique et membre de la commission informatique de cette association, et je dois dire que c'est à partir de là que les grandes entreprises ont commencé à mettre en place des cellules de veille. En 2005, un important colloque international sur l'Intelligence économique (IE) fut organisé à Alger, suivi par quatre autres conférences internationales durant les deux années suivantes et en 2008, la présidence de la République algérienne en a parrainé un sur la gouvernance des institutions et l'IE.
Formation en Intelligence économique
Un premier master en IE a été créé à l'Université de la formation continue (UFC) d'Alger à partir de 2007 en collaboration avec des universités étrangères et soutenu par le gouvernement algérien. Cette formation, destinée aux cadres des grandes entreprises et des institutions, a été suivie par plusieurs autres à cette université et à d'autres aussi. Suite à ces formations, de grandes entreprises algériennes se sont dotées de systèmes d'IE afin de protéger leurs parts de marché et se développer.
Depuis plusieurs années, la meilleure formation de master en IE au niveau international demeure celle de l'école de management de Rotterdam (Hollande) (un proverbe hollandais dit : «Reste à côté de l'arbre et prend les fruits qui tombent»). Le premier auteur qui ait critiqué la notion de cycle de renseignement est l'américain Harold Wilensky en 1967. Ses critiques étaient reprises et développées par Steven Dedijer en 1972, qui a créé la première formation universitaire d'IE à l'université de Lund, en Suède. Quand je vois qu'en 2016 la 40e meilleure formation de master en IE au niveau international est celle de l'école africaine d'IE (Sénégal) développée, certes, en coopération avec l'Ecole de la guerre économique (EGE) de Paris, je me dis qu'on doit développer davantage la formation d'IE en Algérie.
L'Intelligence économique Officielle
En décembre 2006, le concept d'IE a été adopté officiellement en Conseil des ministres. L'année 2008 a été marquée par la création de la Direction générale de l'IE, des Etudes et de la Prospective au sein du ministère de l'Industrie. Son rôle était d'accompagner les entreprises algériennes dans leur démarche de mise en place des systèmes de veille et d'IE. En 2010, cette Direction générale lança le premier manuel de formation en IE en Algérie qui répondait à la volonté de contribuer à l'encadrement des actions de formation dans ce nouveau domaine en Algérie. En 2008 aussi, l'Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME) a lancé son premier bulletin de veille mensuel.
En 2012, cette même DG lança un programme d'accompagnement de 11 entreprises publiques algériennes pour le développement de l'IE. Mais malgré ces actions, l'appropriation de l'IE par les entreprises algériennes est encore peu visible et on se demande toujours pourquoi cette discipline n'arrive pas à se positionner correctement entre les autres nouvelles disciplines en économie managériale. Compte tenu de ce retard pris, des raccourcis s'avèrent indispensables. Ces raccourcis dépendent cependant d'une identification appropriée des besoins de l'Algérie en IE.
L'Intelligence économique au Maghreb
Si un pays maghrébin a attiré désormais plus d'investissements étrangers, c'est parce qu'il a mis en place, depuis 1999, un département d'IE (un radar pour capter les opportunités avant les concurrents, éviter les menaces à temps, protéger son économie et faire du lobbying pour la soutenir). Dès le départ, une cinquantaine de talents rattachés au gouvernement ont agi pour donner une ossature à cette force d'attaque destinée à lui ramener du business.
En outre, il est exigé de chaque ambassadeur de ce pays basé dans une grande capitale de réaliser des objectifs annuels précis et chiffrés : inviter au moins 10 DG de grandes entreprises pour leur présenter les potentialités de son pays en matière d'investissement, contacter au moins 50 entreprises pouvant intéresser ses industriels, etc. Ainsi, les accomplissements n'ont pas tardé : plus de 600 entreprises étrangères dont une dizaine de géants économiques y sont installées entre 2012 et 2015. Par exemple, en 2015, on a annoncé l'installation de l'entreprise chinoise Huawei sur son sol au lieu de l'Algérie où ce géant mondial (60,8 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2015) fait son chiffre d'affaires le plus important d'Afrique.
En effet, en 2012, ce grand groupe a décidé d'étudier l'opportunité d'installation d'un siège au Maghreb durant 6 mois, le radar de ce pays maghrébin a capté la condition principale qui était d'ordre fiscal et cette opportunité a été saisie. En conséquence, un nombre important d'emplois est créé pour couvrir ses activités au niveau africain et ainsi créer un hub technologique dans cette région afin de l'aider à réduire la fracture numérique. Après la redynamisation du secteur de la production d'automobiles, l'Algérie doit redynamiser le secteur de production des TIC, principalement à cause de son formidable potentiel de croissance aujourd'hui et surtout dans les années à venir.
L'Intelligence économique en Afrique
C'est à partir de 1995, dans le cadre des forums, colloques et rencontres en IE qu'ont eu lieu les premières tentatives de sensibilisation sur l'IE en Afrique. En juin 2016, pour la première fois, un événement a offert l'opportunité à l'ensemble de la communauté africaine de l'IE de se rencontrer à Casablanca (Maroc) et de partager les différentes expériences nationales à travers de nombreuses conférences, suivies d'échanges avec tous les participants dans le cadre des premières assises africaines de l'IE. Plus de 150 experts de 15 pays d'Afrique ont présenté l'état de l'art de leur pays : composantes de leurs politiques d'IE, initiatives nationales dans le domaine de l'IE, retours d'expériences et recommandations portant sur les best-practices, et ce, dans le but d'une capitalisation des pratiques et expériences de tous les acteurs pour adopter les meilleures stratégies de son développement.
L'Intelligence économique en Europe
En France, l'IE a été officialisée lors de la parution du rapport Martre en 1994 au commissariat général du plan intitulé «IE et stratégie des entreprises», commandé par Edith Cresson. Un co-auteur de ce rapport qui a donné naissance à l'IE en France est actuellement Haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne. Il faut signaler que l'économie est certes le vecteur de la politique. A partir de 2003, 4 experts se sont succédé au poste de délégué interministériel à l'IE placé auprès du ministre de l'Economie et chargé de mettre en œuvre les orientations stratégiques fixées par un comité directeur placé auprès du chef de l'Etat. L'Irlande dispose d'une cellule composée de 150 talents (un radar) placé auprès du ministère des Affaires étrangères chargée à plein temps de capter l'investissement ou les sièges sociaux d'entreprises étrangères. Aussi, les Irlandais ont été pionniers dans l'activation de la diaspora irlandaise aux USA.
Comme formidable accomplissement de ce radar, voilà ce que dit la chercheuse américaine Rebekah Berry : «En 1986, l'Irlande était l'un des pays les plus pauvres de l'UE, mais c'est devenu l'un des plus riches. Le moteur de cette nouvelle prospérité a été l'IDE. Les Irlandais ont attiré d'immenses capitaux d'Amérique et ils ont utilisé cet argent pour construire des usines.» Les Irlandais ont attiré les sièges européens de nombreuses sociétés d'internet, dont notamment le géant Google (et aussi Microsoft, Amazon,…). Sans surprise, IDA Ireland, qui occupe le bâtiment en face du siège Europe de Twitter, est aujourd'hui l'une des agences les plus efficaces en matière de stratégie numérique, ce qui lui a permis de créer plusieurs milliers d'emplois directs et indirects, notamment dans les services et la sous-traitance.
L'Intelligence économique aux USA
Aux USA, l'IE a été introduite dans les sciences de gestion sous l'impulsion d'un des pères de l'analyse de la concurrence, à savoir Michaël Porter avec son ouvrage Competitive Strategy (1980). Dans cet ouvrage, Porter soutient, entre autres : «La nécessité d'un système de renseignement sur la concurrence». Mais au niveau de la politique publique, l'IE a démarré certainement en 1993 sous la personnalité structurante de Bill Clinton. L'IE s'est vraiment déployée en tant que discipline sous l'impulsion de la «Society of competitive intelligence professionals (SCIP) créé en 1986 à Washington (et qui a une représentation officielle dans un pays maghrébin).
Cette association qui réunissait alors des universitaires, des praticiens et des consultants en IE, a fondé en 1996 le premier établissement de formation entièrement dédié à l'IE. En 1993 fut créé le «National economic council» (NEC) qui s'est donné comme objectif principal de coordonner la politique économique américaine avec les grands défis de l'économie mondiale.
En voulant maximiser les ventes de leurs produits et services par-delà les frontières américaines, le gouvernement Clinton s'est doté en 1993 de l'Advocacy Center, un bureau unique et central de coordination de la politique d'IE rassemblant les ressources de 19 organismes gouvernementaux et aussi privés, qui a pour objectif principal de les concentrer sur les secteurs prioritaires du commerce international identifiés au sein du «war room».
En d'autres termes, faire en sorte que les produits et services américains puissent avoir les meilleures perspectives à l'étranger. Enfin, c'est également cet organisme qui aide le gouvernement à déterminer quels sont les projets stratégiques qu'il est impérativement nécessaire de soutenir. Bien que le libéralisme soit une valeur affichée de l'Etat américain, certaines entreprises ne sont pas livrées sans soutien au marché. Comme formidables accomplissements de ces radars (et de Bill Clinton), on peut citer : la création de 22 millions d'emplois, abaissement du chômage à son taux le plus bas depuis 30 ans, les dépenses fédérales ont été ramenées à leur plus bas niveau depuis 30 ans, remboursement de 360 milliards de dollars de la dette nationale,… (enfin, une période de prospérité économique inégalée).
Intelligence économique en Asie
Le benchmark des pratiques d'IE au niveau international fait ressortir Taïwan comme un modèle très intéressant de pratique d'IE. Cette île/pays est la référence enseignée dans tous les cours d'IE aux universités britanniques et nord-américaines. L'île, deux fois plus petite que la wilaya d'El Bayadh, ne possède de relations diplomatiques qu'avec 25 pays dans le monde. Elle n'a pas de surface agricole assez importante pour nourrir sa propre population et ne possède pas de richesses naturelles. Taïwan cumule plusieurs handicaps, mais cela ne l'a pas empêché d'être le 25e pays le plus riche du monde avec un PIB de 518 milliards de dollars en 2015. Si Taïwan a su devenir depuis plusieurs années le leader mondial dans de nombreux domaines, c'est parce que, très tôt, il a su aller chercher l'information chez ses concurrents. Un document officiel d'IE destiné à la diplomatie taïwanaise nous donne une idée sur la stratégie de ce pays.
Ce document cite les 3 missions principales de cette diplomatie, à savoir : détecter toutes les opportunités de business pouvant intéresser l'île et la répercuter systématiquement à des relais industriels et économiques du pays (appels d'offres, sous-traitance, etc.), réussir à inviter au moins 15 acheteurs de multinationales par an pour leur proposer des produits manufacturés taïwanais, et enfin rapporter à l'île annuellement l'équivalent de 2 millions d'euros de chiffre d'affaires. Pour réussir ces missions, le pays compte quelque 500 diplomates/commerciaux constitués en radar afin de naviguer dans la mondialisation et avec leurs connaissances, en faire toujours une grande gagnante face à ses menaces et ses opportunités.
En effet, la mondialisation (on désigne sous ce terme : la convergence des marchés qui s'opère dans le monde entier) qui a été créée en 1983 par Théodore Levitt à l'université de Harvard, a des conséquences positives selon plusieurs études, puisque la pauvreté serait passée de 43% en 1981 à 21% en 2010. Ce pays investit massivement dans l'IE afin de pallier les quelque 800 nouvelles mesures protectionnistes mises en place à travers le monde chaque année.
En exemple, il est à signaler qu'avant même l'élection de Trump, les USA avaient déjà mis en œuvre 126 nouvelles mesures protectionnistes sur les trois dernières années. En fait, Taïwan a prouvé que brûler les étapes dans le développement économique est possible. Le pays a fait un bond, passant d'une économie basée sur l'agriculture, dans laquelle la terre était une ressource-clé, à une économie industrielle dans laquelle les machines sont des ressources importantes dans les années 1980, vers une économie de la connaissance aujourd'hui.
Constitution d'un Radar en Algérie
L'IE est une réponse nécessaire dans un monde qui n'a plus de frontières, de temps et d'espace, où l'information est instantanée et le temps de réaction est nul. L'IE est une politique publique pour éclairer les politiques publiques de compétitivité, établir des stratégies, fiabiliser les choix de développement économiques, bâtir une capacité d'influence pour renforcer l'attractivité de l'économie sur les différents échiquiers et protéger les actifs industriels et culturels tout en favorisant leur croissance et leur sécurité face aux nouvelles typologies de risques. L'IE est un dispositif de développement de territoire et une démarche d'entreprise (toute entreprise, qu'elle soit petite ou grande, doit maîtriser l'information qui se trouve dans son environnement et qui est susceptible d'avoir un impact sur sa survie ou sa croissance). Nerf de la guerre économique, l'information est devenue un enjeu à la fois de survie et de pouvoir.
De nombreux débats nationaux ont été lancés quant à savoir comment récupérer partout dans le monde cette information devenue stratégique. La question de savoir comment on va prendre le train de l'IE reste un vrai sujet de discussion parmi les professionnels de ce domaine. Pendant que certains souhaitent s'inspirer du fameux MITI japonais, d'autres penchent pour le modèle français, tandis qu'un troisième groupe veut s'inspirer du modèle anglo-saxon incarné par la puissante SCIP des USA. Mais, peut-on vraiment capitaliser rapidement une expérience d'un pays tel que le Japon qui dans sa Constitution de 1868 a écrit : «Nous irons chercher la connaissance dans le monde entier afin de renforcer les fondements du pouvoir impérial». En tout cas, un large consensus se dégage autour de la nécessité de produire une IE qui colle aux réalités de l'économie algérienne.
En effet, l'IE s'adapte au contexte socio-économique, culturel et politique de chaque pays. Il n'y a pas d'approche idéale ou de modèle «clé en main» d'IE. Il n'existe que des expériences desquelles il faut s'inspirer et s'adapter. En temps de crise, un proverbe bien de chez nous dit : «Le caillou qui ne te tue pas te rend robuste» et c'est la définition même de la résilience : capacité d'adaptation et de résistance. L'Algérie dispose de tous les moyens humains et technologiques pour se doter d'un véritable radar constitué non pas de compétences, mais de talents.
Ce groupe de talents doit jouer un rôle structurant de l'IE pour participer à l'émergence de l'Algérie et relever plusieurs de ses défis. En tout cas, on ne perd toujours pas espoir de voir notre gouvernement mettre en place un radar comme plusieurs pays l'ont déjà mis en place depuis longtemps. Dans un ancien «livre saint», on dit : «si tu veux aller vite, va tout seul, mais si tu veux aller loin, va avec le groupe» et dans notre culture, on dit : «La main de Dieu est avec le groupe».
B. M. F.

* Directeur systèmes d'information grande entreprise industrielle ; enseignant associé à l'Ecole nationale supérieure de management (MESRS) ; membre émérite associé de l'Académie française de l'IE ; lauréat du 1er Challenge francophone Veille d'ICC 2010 de Veille-Magazine ; membre du comité de pilotage des 1res formations d'IE en Algérie.
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