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«Il y a des centaines de déserteurs à identifier»
Mohamed Ramdane Amara. Membre de l'association Tagrawla 1954-1962
Publié dans El Watan le 05 - 04 - 2017

Comment s'est faite cette entreprise d'identification des soldats inconnus ?
Au début, je faisais des recherches sur mon père qui était responsable du génie militaire pendant la Guerre de libération. Et, alors je fis d'intéressantes découvertes sur le rôle de la femme, qui était juste confinée dans des tâches de soins infirmiers, de transport de documents et d'armes de poing. Je découvre que lors de ces «enlèvements de postes», elles ont servi d'intermédiaires entre les déserteurs et l'ALN, au détriment de leur honneur, car elles recevaient ces soldats chez elles en gardant le secret de leurs démarches. Bien que des gens aient jeté l'opprobre sur ces femmes, elles ont résisté et réussi dans leur mission.
C'est un aspect qui est ignoré et il faut le reconnaître. De plus, en modeste observateur, un fait troublant m'a poussé à me poser des questions ? Pourquoi il y a sur des stèles à travers la wilaya juste des numéros avec la mention «soldat inconnu» sur les listes des martyrs ? Et puis un jour, j'ai vu un documentaire à la télévision sur ces «enlèvements de postes», ce qui a provoqué en moi une curiosité toujours grandissante pour continuer mes recherches. Mon objectif est d'identifier ces martyrs pour avoir la reconnaissance de leur patrie pour laquelle ils sont tombés.
Le nombre de ces déserteurs est-il connu ?
On n'a pas le chiffre exact. Mais, ils sont des centaines au niveau de la Wilaya III. Par exemple, en janvier 1956, 375 désertions été dénombrées. Elles se produisaient chaque année. Les documents signés par les officiers algériens et français et les archives qui sont en ma possession montrent l'ampleur de ces «enlèvements de postes» et l'alimentation de l'ALN en armement et en munitions sans aucune perte en hommes.
Vos recherches ont-elles été fructueuses ?
C'est un travail de longue haleine qu'on a commencé il n'y a pas si longtemps. Il y a quelques mois, nous avons organisé une cérémonie au village d'Aït Aïssi, à Yakouren, après l'identification de deux martyrs originaires de Sidi Bel Abbès.
Par émotion, leurs parents ont éclaté en sanglots et nous ont remerciés pour avoir contribué à réhabiliter la mémoire de ces déserteurs. Il faut imaginer le bonheur de ces familles, qui tirent un grand honneur à offrir des martyrs au pays, alors qu'avant notre travail de recherche, elles pensaient que leurs enfants avaient servi le drapeau français jusqu'à
leur mort.


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