La région tente de protéger sa faune Ouvert au cours de l'année 2000, le centre pour la protection des espèces végétales et de la faune de Draa Nogd, à 40 km de Brezina(100 km au sud du chef-lieu de wilaya), ambitionne de créer les conditions nécessaires pour la sauvegarde de la flore menacée d'extinction et la préservation du règne animal typique, dont certaines sous-espèces sont en voie de disparition. S'étendant sur huit ha, cette véritable arche de Noé comprend une surface de plein air où sont lâchés les animaux, dès les premières heures de leur captivité, pour atténuer le stress dû à la capture des bêtes. Un enclos d'adaptation où ces pensionnaires d'un genre particulier sont accoutumés à un espace plus restreint, pour une meilleure surveillance sanitaire. En plus d'un bloc pour l'administration, qui abrite le service vétérinaire, le centre dispose des fichiers qui constituent la banque de données sur l'environnement et les références de zoomorphie ainsi que d'un laboratoire destiné aux expérimentations et aux manipulations d'analyses. Une loge flanque l'une des ailes du bâtiment. L'office s'est implanté dans la région pour tenter de reconstituer le peuplement animalier et d'élaborer un herbier qui tient lieu de feuille de route pour les régénérations ultérieures. Parti avec un seul couple, le centre assure, pour l'heure, l'hébergement de 25 gazelles Dorcas, qui font l'objet de toutes les prévenances afin d'en assurer la multiplication, malgré les conditions contraignantes pour l'animal, arraché à son milieu naturel, avant d'en arriver à la diversification des hôtes dans un registre qui s'efforcera d'être plus exhaustif. Le renforcement de la RN 6B en suspens La prospection du marché des entreprises appelées à souscrire à l'offre de service, pour le renforcement de la RN 6B, en béton bitumé, sur 60 km, n'a pas abouti au choix d'un opérateur pour s'investir dans ce chantier. Les appels d'offres sont restés infructueux, selon la direction des Travaux Publics d'El Bayadh, qui déplore la persistance d'un tel inconvénient, dès lors qu'il s'agit, pour la région, de recevoir des équipements de cette envergure. En l'absence d'entreprises domiciliées localement, capables de satisfaire aux obligations du cahier des charges, il est souvent fait appel séparément à des intervenants pour morceler le projet et lever enfin cette contrainte. Le tronçon, dont une première tranche devait être lancée, est destiné à ouvrir une pénétration à partir d'El Abiodh Sidi Cheikh, vers la wilaya voisine de Béchar par le Sud. La consultation, par voie d'encarts publicitaires, a été renouvelée le 25 du mois en cours ; pour concrétiser cette réalisation, dont les études finalisées depuis longtemps attendent d'éventuels souscripteurs, et qui, sûrement, offrira un atout supplémentaire pour désenclaver les régions du sud de la wilaya. Tel n'est, heureusement, pas le cas pour le tracé de la route qui doit préserver la ville d'El Bayadh de l'isolement, si son unique accès par le nord venait à être coupé, en raison des crues exceptionnelles. Celui-ci, qui se présente sous la forme d'un goulot sur les berges de l'oued, peut à tout moment s'affaisser. Il fait l'objet présentement de travaux de confortement pour 213 millions de DA. La bretelle d'évitement, longue de 28 km, qui déboucherait sur la RN47 au PK 92, a retenu des offres à concurrence de 280 millions de DA et sa réalisation devrait être lancée lorsque la commission des marchés aura fixé son choix et les travaux publics délivré l'ordre de service.