24 caméras de surveillance saisies au port sec Les douaniers d'Oran extérieur ont saisi, avant-hier, 24 caméras de surveillance infrarouge qu'ils ont découvertes lors de la vérification de la déclaration douanière dans un conteneur au port sec MTA. Il s'agit d'importation de marchandise non déclarée réprimée par le Code des Douanes. Les douaniers ont également saisi un enregistreur vidéo numérique NVR et un enregistreur vidéo en réseau DVR de marque Samsung. Dans ce registre et en application de la réglementation douanière, une amende représentant deux fois la valeur de la marchandise saisie a été appliquée, soit plus de 68 millions de centimes. A noter que l'importation de ce matériel dit «sensible» est soumise à une autorisation délivrée par les services compétents. F. A. 4 personnes condamnées à 8 et 12 ans de prison pour narcotrafic Le pôle judiciaire spécialisé d'Oran a condamné deux personnes, dont un militaire assimilé, à 12 ans de prison ferme pour «détention et transport de stupéfiants», et deux femmes à 8 ans de prison ferme pour «complicité». Les faits remontent à l'année 2016, lorsqu'un taxi venant de Tlemcen est intercepté au niveau d'un barrage de la gendarmerie à Relizane. La fouille des passagers, dont un jeune homme, sa mère et sa tante, se soldera par la saisie d'un sac contenant 40 kg de kif qui se trouvait au pied de ce prévenu et sa mère. Très vite, ce dernier reconnaîtra les faits en tentant de décharger sa mère et sa tante, expliquant qu'il avait pour habitude de les emmener avec lui pour détourner l'attention des éléments sécuritaires. Expliquant qu'il n'en est pas à sa première affaire et que les stupéfiants étaient dirigés vers l'est du pays. Il ajoute aussi que son principal complice et fournisseur se fait appeler «El maâlam» (le maître), un militaire assimilé. Entendues, les deux femmes affirmeront tout ignorer de ces faits et qu'elles n'ont accompagné leur fils et neveu que pour voyager. L'enquête permettra d'arrêter le fameux individu qui se fait appeler «El maâlam». Cité à la barre du pôle judiciaire, le premier accusé ne changera pas de déclaration, déchargeant les membres de sa famille et acculant son complice. Quant aux autres, ils nieront les faits. Le procureur a requis contre les prévenus la peine de 15 ans de prison ferme. S. M.
L'UNAT dénonce les frais excessifs des formations Les chauffeurs des transports de voyageurs et de marchandises affiliés au syndicat de l'Union nationale des transporteurs algériens (UNAT) d'Oran ont réclamé, hier, une réduction des frais de formation qu'ils jugent élevés pour l'obtention du brevet professionnel. Ceux-ci sont fixés à 45 000 DA, un tarif que le collectif ne peut pas verser pour cette session de perfectionnement de 15 jours, a-t-on appris auprès du porte-parole du syndicat. Cette formation est assurée, selon notre interlocuteur, par six instituts ou écoles de formation et est destinée aux transporteurs de voyageurs, de marchandises et les poids lourds. Ainsi et dans un appel lancé aux responsables locaux, le syndicat UNAT espère qu'une révision à la baisse soit apportée afin de permettre à tous les chauffeurs de suivre ces sessions de perfectionnement prévues par les pouvoirs publics. Pour rappel, l'Entreprise des transports urbains ETO d'Oran a lancé, durant l'été, des sessions de perfectionnement au profit des chauffeurs de taxi, et ce, pour l'obtention du livret de place taxi. Une première pour l'entreprise, qui a obtenu une dérogation du ministère des Transports pour la formation des candidats. Une autre formation des chauffeurs de transport du personnel et de marchandises est également prévue dans le programme de l'entreprise, et ce, après la réalisation d'un centre dédié à la formation des chauffeurs au siège de l'ETO. F. A.