Selon des habitants de la cité du 1er Mai 1945 (El Bouni), les baraques abandonnées par leurs occupants, recasés dans des logements en dur, ont été transformées en lieu de rendez-vous pour des délinquants, des repris de justice et des trafiquants de drogue. Cette situation a été plusieurs fois dénoncée par les habitants de cette localité implantée à proximité de la RN 44. Tous appréhendent les risques certains d'atteinte à leur intégrité physique et à leurs biens. Vols divers et agressions se sont multipliés dans cette cité située à 5 km de la commune, chef-lieu de wilaya. Baraques également abandonnées et transformées en refuge de la pègre à Sidi Harb, Rizzi Amor et Refès Zahouane. Hautement à risques, ces baraques sont louées à des jeunes à la journée, à la semaine ou au mois dans des conditions floues. Si elles sont le plus souvent utilisées pour des rendez-vous galants, elles servent également de refuges aux recherchés et aux bandes organisées pour planifier des agressions et des vols ou pour le partage du butin.